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La mollesse d’une équipe ne fait pas jaser positivement

Est-ce que les Blues de St.Louis sont rendus mous comme une guenille? En regardant cette vidéo, on peut facilement juger que le capitaine de ceux-ci, Alex Pietrangelo, n’avait nullement envie de se défendre pendant que Jamie Benn prenait sa pause sur lui.

Dans un billet du site The Athletic, on se questionne justement sur le toughness des Blues, qui semblent jouer de plus en plus contre eux lors des dernières années. On n’a pas gagné avec du papier sablé, on a décidé de se tourner vers des joueurs moins rudes? Lors de cette escarmouche contre Jamie Benn et les Stars de Dallas, il n’y a que Brayden Schenn qui a fait face à la musique, ce qui est anormal.

Évidemment, ce duel entre les deux clans a été remporté par les Stars, sur un but gagnant de nul autre que Jamie Benn.

Mike Yeo veut que son équipe ait une attitude de meute de loups et qu’elle se couvre l’un et l’autre, mais son patron a quand même bougé (ou non renouvelé) des pièces comme David Backes, Troy Brouwer, Steve Ott ou Ryan Reaves lors des dernières années. Yeo ne veut pas que son groupe se promène avec une réputation de peureux. Pourtant, ça circule de plus en plus à travers le circuit. On cherche la vitesse, même si toutes les équipes de l’Ouest, ou presque, prônent sur la robustesse. Les Blues ont opté pour du « talent »… Ce qui n’a peut-être pas été le bon chemin à emprunter.

Par contre, je dois apporter un bémol concernant l’article pondu par The Athletic : les Blues ont distribué pas moins de 1893 mises en échec en 2017-18, bons pour le 9e rang du circuit à ce niveau. Une équipe peut être robuste et distribuer des mises en échec certes, mais elle peut tout de même être peureuse et fuir le terrain lorsque ça commence à chauffer. Bref, l’ajout de Pat Maroon devrait redorer un brin cette facette terne du vestiaire.

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