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La Ligue nationale se dirige vers un exploit… sans le savoir

Nous sommes le 15 février 2018, le lendemain de la St.Valentin et le lendemain du premier anniversaire de Claude Julien derrière le banc du Canadien. Toutefois, cette année, c’est particulier puisque les entraîneurs-chefs sont tous les mêmes qu’en début de saison. Oui. On se dirige vers une première depuis 1966, ce qui serait tout un exploit dans la Ligue nationale d’aujourd’hui.

Qui a parié sur Mise-o-jeu au sujet du premier pilote à se faire dire « merci » par une organisation? Habituellement, au moins un coach se fait renvoyer chez lui au mois de novembre ou vers la mi-saison. Le 27 novembre 2016, les Panthers réalisaient une erreur monstre en foutant à la porte l’excellent communicateur qu’est Gerard Gallant. Il a pris le taxi et a quitté le groupe ainsi.

Aujourd’hui, il est très souriant.

Cette année, il est de retour derrière un banc… et son équipe, les Golden Knights, se retrouve au troisième rang du circuit. Pas mal pour un gars qui a été jeté comme un vulgaire mouchoir. En 2015-16, Todd Richards a été le premier envoyé sur le chômage. Alors que Paul MacLean a été le premier lors de la campagne 2014-15.

En 2017, huit coachs ont perdu leur boulot. En 2016, six… 2015, sept… cinq en 2014 et seulement deux en 2013. J’vous dis, actuellement, la Ligue nationale vit quelque chose d’unique. Vraiment une drôle de saison…

Les amateurs ont droit à une année particulière. Outre le fait qu’aucun entraîneur n’a été congédié, qui voyait les Knights dominer autant dès la première campagne de leur histoire? Qui croyait que les Oilers seraient aussi moches? Qui croyait que le Canadien serait aussi détaché (pas uni)?

Au final, qui de Alain Vigneault, Guy Boucher, Joel Quenneville ou Todd McLellan perdra son emploi le premier?

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