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La frustration des partisans est sur le point de devenir incontrôlable

La grogne se fait ressentir de partout, en ce moment.

Jetez un coup d’œil aux commentaires qui fusent de partout, sur les réseaux sociaux. Essayez de porter attention aux commentaires de vos proches concernant l’équipe, lors de vos soupers du temps des fêtes.

Regardez les statues des anciens Canadiens, qui étaient ce matin couverts de sac en cartons…

On en est rendu là. Lorsqu’on tombe dans le manque de respect envers les légendes du club, c’est que quelque chose cloche. Les partisans en ont ras le bol. Tout simplement. Et si ça continue et que les dirigeants n’agissent pas, la situation deviendra hors de contrôle, rien de moins.

À quand les chandails sur la patinoire?

Un sondage a récemment révélé que seulement 23 % des partisans du Canadien avaient regardé toute la Classique du Centenaire, la semaine dernière…

Rien n’a changé. Seulement 21 % des amateurs ont écouté AU MOINS une des deux dernières rencontres. Ç’aurait laissé de la manœuvre pour que les chiffres remontent un peu, mais ce n’est pas le cas. Ces statistiques sont malgré tout représentatives du désintérêt qui plane sur la ville.

Un peu plus et c’est à une manifestation qu’on aura droit…

Certains fidèles préfèrent, au lieu d’en venir à l’évidence, dénoncer les «hypocrites» qui délaissent l’équipe lorsque ça va mal… Mais je ne crois pas que c’est ça.

Il y a une différence entre les partisans qui reviendront lorsque l’équipe gagne et les partisans qui reviendront lorsque les dirigeants cesseront de prendre des décisions illogiques qui mettent en péril tout succès de l’équipe à court et long terme.

Personne ne se plaindrait si l’équipe perdait… dans des conditions où la défaite est normale. Si le Canadien reconstruisait, la foule serait au contraire excitée de voir les jeunes se développer sous leurs yeux afin de créer une équipe de qualité.

Ça va plus loin que les défaites. L’équipe ne performe pas et les dirigeants semblent se fermer les yeux.

Ça quitte à la tonne.

Voyez-vous… Une entreprise se doit d’offrir un produit qui satisfait ses acheteurs. De la qualité. Si du jour au lendemain le produit en question n’est plus à la mode et que seulement 20 % des clients l’apprécient… Que fera le propriétaire de l’entreprise?

Agira-t-il? Ou s’entêtera-t-il à poursuivre de produire à sa propre manière en attendant la faillite?

C’est le même principe. Et j’ai très hâte que Geoff Molson le réalise.

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