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La France championne du monde | Forteresse Saputo?

Et voilà!

Après un mois et 62 matchs remplis de surprises, de découvertes et de déceptions, la France est sacrée championne du monde et ajoute une deuxième étoile à son maillot après le sacre de 1998.

La Croatie aura surpris bien des observateurs pour se rendre en finale, et ils se sont défendus corps et âmes face à des Français qui semblaient en mission, ils peuvent être fiers d’eux. Les Croates ont d’ailleurs contrôlé l’essentiel de la rencontre, mais leur manque de créativité dans le dernier tiers a fait mal en première mi-temps. À mi-match, ils étaient retard 1-2 dans une rencontre qu’ils dominaient pourtant. Un but chanceux de Mandzukic contre son camp sur un coup franc de Griezmann puis une main controversée de Perisic menant à un penalty ont fait mal aux espoirs croates et ont démontré aux Français que les étoiles étaient alignées. Le magnifique but de Perisic avait pourtant inquiété bien des partisans bleu-blanc-rouge…

La deuxième mi-temps fut l’affaire des Paul Pogba et Kylian Mbappe, décisif et impressionnant face à une Croatie qui ressentait tout le poids des minutes supplémentaires accumulées durant le tournoi. Pogba fut d’ailleurs magnifique dans cette finale. L’homme de 100 millions, souvent critiqué cette saison, était en Russie avec une seule idée en tête : gagner. Pas de coupe de cheveux ridicule ou de gestes individualistes. Il était un général aux côtés de N’Golo Kanté et a fait de magnifiques passes vers l’avant dans ce match, notamment celle vers Griezmann qui créé l’action menant à son but.

Le superbe but du jeune Mbappé est ensuite venu confirmer le résultat final, quoique le gardien français Hugo Lloris s’est ensuite assuré que les dernières minutes du match ne soient pas trop ennuyantes pour les supporters. Comme quoi les erreurs monumentales en finale ne sont pas que l’affaire de Loris Karius…

La France est donc championne du monde, et avec mérite. Critiqué pour son manque de victoires décisives en phase de poule en comparaison avec une équipe comme la Belgique, l’équipe de Didier Deschamps n’aura fait que monter en puissance tout au long de ce mondial. Elle aura d’ailleurs eu un parcours assez ardu avec l’Argentine, l’Uruguay et la Belgique sur son chemin. Visiblement, ce groupe aura beaucoup appris de la défaite face au Portugal à l’Euro 2016, et c’est tout un pays qui peut finalement sécher ses larmes.

Un superbe mondial, avec une finale digne de ce nom. Les échecs de grands comme l’Allemagne et l’Espagne ont permis des surprises comme la Russie ou la Croatie, ce qui représente bien toute la magie d’une Coupe du Monde. Cette petite équipe croate, menée par un milieu de terrain incroyable, aura été le coup de coeur de plusieurs. Luka Modric a d’ailleurs été nommé logiquement joueur du tournoi. Bravo.

https://twitter.com/TheKopHQ/status/1018551918396887041

Déjà la fin, donc. Mais comme toute fin, c’est le début de quelque chose. Plusieurs ont déjà leurs yeux vers 2026, mais le Canada devra d’abord traverser les qualifications pour 2022. Avec un nouvel entraîneur et un Alphonso Davies 4 ans plus vieux qu’aujourd’hui, qui sait?

En attendant, laissons leur moment aux Français. De toute manière, ils ne rateront pas une occasion de rappeler leur sacre !

La forteresse Saputo?
Les yeux du monde sont rivés sur la Coupe du Monde, mais l’Impact de Montréal poursuivait sa séquence éreintante du mois de juillet hier face aux Earthquakes de San Jose. Après une difficile défaite au Yankee Stadium mercredi dernier, les hommes de Rémi Garde ont rebondi à Montréal et ont empoché une 5e victoire consécutive au Stade Saputo.

Voilà qui fait du bien, et qui permet au groupe montréalais de conserver son momentum. Au fil des ans, on se sera surtout moqué d’une forteresse au Saputo tant l’équipe a été incapable d’aligner des victoires. Mais voilà qu’on la sent réellement en confiance sur son gazon, et surtout on sent qu’elle n’est pas prompte à paniquer comme on l’a trop souvent vu. L’Impact menait 1-0 en fin de première mi-temps hier lorsque les Quakes se sont mis à dangereusement attaquer le filet montréalais, mais la défense et Evan Bush ont tenus et l’équipe a ensuite repris la possession et confirmé sa victoire en deuxième mi-temps.

Même si le stade n’est toujours pas plein, l’ambiance y est et on sent une certaine communion entre les joueurs (et non le front office…) et les partisans. C’est beau à voir, et permet un peu de rêver de forteresse…

Un match pas tellement excitant et qu’on oubliera vite, mais que l’Impact devait absolument gagner. Comme récemment, les meilleurs ont joué comme tels et ont entraîné le reste du groupe vers le haut. Saphir Taïder a d’ailleurs confirmé sa bonne séquence en marquant son troisième but en autant de matchs sur un superbe jeu à trois avec Mancosu et Piatti.

Taïder continue d’ailleurs de faire taire les critiques, tout comme Alejandro Silva, mais Nacho Piatti est redevenu le magicien qu’on a connu en début de saison. En plus d’être décisif et impérial sur le terrain, il joue son rôle de capitaine et inspire ses coéquipiers. Le premier but a d’ailleurs permis de rendre hommage au vétéran Marco Donadel qui quitte l’Impact après plusieurs années de loyaux services. Superbe geste.

https://twitter.com/Jostrekkeur/status/1018496732748025857

Son but, en plus de confirmer la victoire, était d’ailleurs une superbe frappe voilée pratiquement impossible à contrer pour le gardien. Comme on en voit rarement au Stade Saputo.

L’Impact a gagné, et Colombus, New-England et Chicago ont perdu. Non seulement les Montréalais s’installent tranquillement au 6e rang, mais ils sont tout près des 5e et 4e positions. Rien n’est joué, mais la saison demeure loin d’être terminée. C’est le danger quand on veut jouer au Nostradamus en prédisant que l’équipe est éliminée avant même le tiers de la saison ; c’est bien pour les clics et les cotes d’écoute, mais c’est beaucoup trop incertain.

Il reste que le renfort du mercato sera nécessaire et déterminera la suite de la saison. Jackson était invisible mercredi et Mancosu a encore une fois raté des chances incroyables hier, et il n’a AUCUNE confiance balle au pied. Pour un attaquant, disons que ça fait mal.

Prochaine étape : Championnat canadien. L’Impact reçoit des Whitecaps de Vancouver en méforme mercredi, et doit en profiter pour se mettre à l’abri en vue du match retour la semaine suivante. Curieusement, les tribunes sont souvent vides pour le championnat canadien. Détrompez-vous, ce sont souvent les meilleurs matchs. On se voit à la forteresse Saputo mercredi ?

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