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John Tavares se joint aux Maple Leafs de Toronto

Les Islanders se sont battus jusqu’à la fin.

Ils ont prolongé le contrat de Josh Bailey, renvoyé le directeur général Garth Snow, embauché Lou Lamoriello et Barry Trotz, mais ça n’a pas suffi.

John Tavares s’est entendu sur les modalités d’un contrat de 7 ans lui rapportant 11 millions de dollars par année avec les Maple Leafs de Toronto.

Il s’agit d’une des signatures sur le marché des agents libres les plus importantes de l’histoire de la LNH. On peut dire que Kyle Dubas entame son parcours en tant que directeur général des Maple Leafs avec panache…

Tavares rejoint donc l’équipe dans laquelle il a rêvé de s’aligner toute sa vie.

Les Leafs tenteront donc de mettre fin à leur guigne sans Coupe Stanley qui perdure depuis 1967 en misant sur une ligne de centre composée de John Tavares, Auston Matthews et Nazem Kadri. On peut croire à leurs chances d’y parvenir…

Finalement, ce n’est pas parce que Tavares craignait d’évoluer dans un marché ne vivant que pour le hockey qu’il n’a pas voulu discuter avec le Canadien. Il souhaitait seulement s’aligner avec une formation ayant de réelles chances de mettre la main sur une Coupe Stanley lors des prochaines années. C’est compréhensible…

Ce n’est pas sans regret que John Tavares quitte les Islanders. Sa décision fut le fruit d’une longue réflexion lors de laquelle il a envisagé un retour à New York jusqu’à la toute dernière seconde.

Ceci dit, l’état-major des Maple Leafs ne pourra pas s’asseoir sur ses lauriers après avoir complété ce coup de maître. L’équipe devra être créative afin de conserver ses meilleurs atouts sous le plafond salarial. Oui, il est possible que William Nylander soit sacrifié pour un atout en défensive.

Ce n’est sûrement pas le désir des Leafs. On tentera de trouver une manière d’obtenir un bon défenseur sans toucher au noyau. Est-ce possible?

D’un autre côté, les Penguins ont déjà gagné deux coupes Stanley consécutives en misant sur une attaque magistrale, malgré une défensive ordinaire. C’est peut-être la recette qu’on souhaite calquer, à Toronto…

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