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Jean-Jacques Daigneault adorait P.K. Subban

Mathias Brunet met souvent la main sur de belles histoires à raconter. Ce dimanche matin, ce ne fut pas une exception alors que le journaliste de LaPresse a publié un texte dans lequel il s’entretient avec Jean-Jacques Daigneault, qui avait silencieusement quitté l’équipe après son renvoi, cet été.

Daingeault mentionne n’avoir aucune rancune envers l’équipe, même si on lui a fait porter le blâme pour des lacunes défensives alors que le groupe d’arrières était sévèrement amputé. Il se retrouve aujourd’hui dans un rôle d’assistant à San Antonio, dans la Ligue américaine.

Malgré tout, comme le rapporte Brunet, il refuse de commenter les problèmes actuels de l’équipe, par respect pour ses anciens employeurs. Il se concentre plutôt sur le positif : le petit gars de Ville-Émard a entraîné et gagné une Coupe Stanley avec son équipe d’enfance. Il se remémorera toujours les 6 belles années qu’il a passées derrière le banc du club, mais surtout de sa relation avec P.K. Subban.

Si plusieurs personnes mentionnent que Subban est dur à entraîner, Daigneault n’est pas de cette école et qualifie son ancien élève d’extrêmement réceptif et prêt à tout pour s’améliorer.

«J’avais une relation fantastique avec lui. C’était merveilleux de le coacher. Il était réceptif, il voulait s’améliorer, c’est un gamer. Quand les séries arrivaient, il voulait jouer. Il voulait avoir la rondelle. J’avais observé certaines lacunes dans son jeu à mon arrivée, et on a travaillé à les améliorer.»

P.K. Subban a été nommé finaliste pour l’obtention du trophée Norris, en 2018.

Fier de sa conquête du trophée Norris, Daigneault a révélé le secret de cette victoire. Selon lui, vers la fin de la saison, il lui aurait dit qu’il n’était à cinq ou six points d’Erik Karlsson et que le trophée était à sa portée s’il commençait à lancer plus souvent vers le filet. «On connaît la suite», dit-il.

Il a refusé de commenter en détail la transaction qui a envoyé Subban en raison de Shea Weber, se contentant de dire que lorsque le DG fait un échange, il a sa raison d’être.

L’ancien adjoint du Canadien a également lancé des fleurs à Michel Therrien pour son excellent travail pour redresser l’équipe, à son arrivée à Montréal.

«On a pris un club qui était en 29e position avec Michel Therrien [en 2012]. On l’a emmené en deuxième position l’année suivante. On a été capables de redresser le Canadien dans une période difficile. Chapeau à Michel Therrien qui a su tirer le maximum de la formation.»

Pour plus de commentaires à propos du Canadien, de sa carrière de joueur, de la LHJMQ et de sa conquête de la Coupe Stanley, je vous invite à lire l’excellent article de Mathias Brunet.

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