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Jaromir Jagr pourrait-il quitter Calgary d’ici quelques semaines?

Le dossier de Jaromir Jagr n’est certainement pas le plus commode à traiter. Le vétéran de 45 ans ne semble pas avoir une confiance en lui-même inébranlable comme lors des dernières années, alors qu’il n’a pas peur de critiquer son propre travail, même s’il vient tout juste de revenir au jeu.

Avant d’enfiler l’uniforme des Flames pour la première fois, l’attaquant Tchèque avait décidé de prendre quelques entraînements de plus pour se mettre en forme et s’adapter au système de jeu de l’équipe.

Il avait également confié aux médias que cette saison sera fort probablement sa dernière. On est loin du gars qui parlait de jouer jusqu’à 50, voire même 60 ans, en mars dernier. L’incertitude qu’il a dû traverser cet été a assurément secoué sa confiance, et ce dernier, sans aucun doute, se sous-estime.

Hier soir, à ses débuts avec sa nouvelle équipe, Jagr a été promu du troisième au premier trio, en compagnie de Sean Monahan et Johnny Gaudreau. Malgré une fiche de -1 et aucun point sur la feuille de pointage, sa performance a été respectable. Ce n’est pas pour rien qu’il a même vu de l’action au sein de la première vague d’avantage numérique : il a encore du carburant et a le potentiel de jouer un rôle de taille avec l’équipe de Glen Gulutzan.

Toutefois, le #68 a été extrêmement critique envers lui-même après la rencontre : « Je suis content que ce soit derrière moi. Je ne me sentais pas très bien, mais je m’y attendais. Ce n’est même pas à propos de moi. C’est à propos de l’équipe et de mes coéquipiers. Je ne veux pas être là juste pour l’apparence. Je veux les rendre meilleurs. »

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pouvait amener à l’équipe, il a rétorqué qu’il ne le savait même pas.

Cette attitude qui, sans les circonstances, pourrait apparaître humble, cache potentiellement quelque chose, et c’est ce que Shawn Simpson croit.

Selon son humble opinion, Jagr décidera après une dizaine de matchs s’il se sent assez en contrôle de ses moyens pour demeurer en Alberta.

Ce serait quand même dommage qu’un été plus rough qu’à l’habitude vienne à bout de lui, mentalement. Copier sa production de 46 points qu’il a réussi à cumuler l’an dernier n’est clairement pas irréalisable, une fois qu’il sera de retour dans son élément. Il pourrait s’avérer la pièce manquante qui fera fonctionner le premier trio des Flames, la quatrième pire équipe des formations qualifiées en séries dans la colonne des buts marqués, l’an dernier.

Les Flames occupent présentement le deuxième rang de la section Pacifique, tout juste derrière les Golden Knights.

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