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Il y a une lueur d’espoir au centre chez le Canadien

Le Canadien ne manque pas de confiance.

Peu de temps après avoir encaissé le refus de John Tavares d’entendre son argumentaire de vente, l’organisation a publié un merveilleux texte dans lequel Brendan Gallagher explique pourquoi Montréal est la ville la plus merveilleuse au monde où jouer au hockey.

Il ne sert à rien de jouer les rabat-joies : le Canadien a frappé fort avec ce petit bijou.

Il n’en demeure pas moins qu’il ne s’agit que d’un texte destiné aux partisans. Ce n’est qu’une petite lueur d’espoir pour les plus fervents amateurs dont la flamme semble tranquillement s’éteindre…

Aussi triste que cela puisse paraitre, ce pan de positivisme n’est qu’un voile masquant un fait : jouer à Montréal n’est pas agréable présentement.

C’est connu. Quand le Canadien perd, tu ne veux pas porter le Bleu Blanc Rouge. Avoir une vingtaine de micros au visage après chaque échec. Voir ton nom dans les rumeurs de transactions. Être la cible de huées des partisans…

Ne parlons même pas des impôts!

Demander à un joueur de signer à Montréal plutôt qu’à Las Vegas présentement est l’équivalent de vous demander de passer vos vacances à la Baie-James plutôt qu’aux Bahamas… J’exagère à peine.

Comme l’explique bien Arpon Basu, le refus de John Tavares de jouer à Montréal est une réelle claque au visage du Canadien. Une claque, qui étrangement, pourrait lui permettre de se relever avec panache.

Il y a un lien entre les partisans et l’organisation qui a été brisé. Oubliez la signature d’un agent libre potable pour rétablir entièrement la situation : ça prendra plus que de la colle en bâton pour recoller cette fracture.

La première étape sera d’en apprendre plus sur le fameux plan du Canadien, qui demeure complètement inconnu à ce jour. Pourtant, ce plan ne devrait pas être si complexe.

L’organisation compte désormais sur deux excellents espoirs au centre en Ryan Poehling et Jesperi Kotkaniemi. C’est un bon début.

Malgré l’avenir qui leur est promis, ce ne sont pas ces deux joueurs qui ranimeront l’espoir des partisans, puisqu’ils n’évolueront pas au Québec lors de la prochaine année.

Reste que la présence de ces jeunes hommes devrait sérieusement pousser le Canadien à refuser tous scénarios de transactions lui permettant de mettre la main sur du renfort à court terme en sacrifiant des actifs importants pour son avenir. Le plan devrait être d’attendre l’éclosion de ces deux jeunes hommes…

Durant cette attente, il faudra s’assurer que ces deux jeunes hommes arrivent dans de bonnes dispositions chez le Canadien. Si c’est un slogan parlant de l’attitude dans le dos des gilets à manches courtes des joueurs que ça prend, tant mieux. Quand on n’y pense, il n’y a aucune raison de critiquer le Tricolore pour ses efforts visant à inculquer les valeurs ayant fait son excellence à ses recrues…

Grosso modo, le plan du Canadien est probablement de viser les grands honneurs lorsque Shea Weber et Carey Price seront toujours fonctionnels, en attendant le développement en bonne et dûe forme de ses jeunes joueurs. Ça semble logique…

Attendre leur éclosion ne signifie pas nécessairement tout mettre en place pour perdre. Puisque le Canadien n’a pas de gros noms à mettre sous contrat au cours des trois prochaines années, il peut se permettre d’offrir un contrat lucratif à Paul Stastny, un leader exceptionnel.

Trois saisons, pas plus.

Après tout, il est possible de reconstruire sans terminer au dernier rang du classement chaque année. Si les Glorieux veulent mériter à nouveau leur surnom, accepter la défaite sans broncher n’est pas nécessairement la meilleure solution.

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