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Evander Kane explique pourquoi il est tombé en amour avec San Jose

Le site The Players Tribune offre toujours des pièces de qualité à ses lecteurs, exposant très souvent une deuxième face de la médaille plutôt abandonnée : on y apprend souvent des détails très importants qui changent des visions et humanisent certains joueurs.

Ç’a été le cas hier, lorsque un texte d’Evander Kane a été publié.

Le texte a un peu passé dans le beurre, à travers toute l’action à laquelle on a eu le droit pendant la journée, et c’est pourquoi je vous en parle ce soir. 

L’impact de Joe Thornton

D’entrée de jeu, Kane explique que lorsqu’il a été transigé, les deux premiers appels qu’il a reçus provenaient évidemment de Jason Botterill, le DG des Sabres, et puis de son agent. Deux appels assez sérieux.

Et le troisième? Non, pas Doug Wilson.

Joe Thornton. « You’re going to be a Shaaaaaaaaark! »

Vous rappelez-vous lorsque nous avions rapporté que Joe Thornton était allé chercher Kane à l’aéroport, à son arrivée à San Jose?

L’histoire ne s’arrête pas là, en fait. Thornton est celui qui a poussé auprès de son directeur général pour faire l’acquisition de Kane. Une des raisons pour lesquelles il s’est rapidement attaché à la ville ainsi qu’à l’équipe et sa culture.

Il explique également que dans ses premiers jours en ville, il avait été extrêmement surpris de voir à quel point les partisans étaient présents, en Californie. Il prenait une marche avec Timo Meier lorsqu’il a été abordé une quarantaine de fois par des partisans lui exprimant à quel point ils tenaient à l’équipe, et comment ils voulaient qu’il soit l’une des pièces maîtresses d’une prochaine conquête.

L’attaquant de 26 ans s’est dit extrêmement excité d’enfin être autre chose qu’un indésirable, ce qu’il avait été depuis des années à Winnipeg et Buffalo.

Le point reste le même : lorsqu’il est revenu à son appartement, suite à sa marche avec Meier, il a réalisé que les gens le VOULAIENT dans cette ville. Et ç’a été le point tournant de cette portion de la saison, qui aura éventuellement mené à la signature de Kane avec les Sharks.

Kane est clair : il veut être un Shark jusqu’à sa retraite.

Atlanta

Pas à Atlanta, même si dans un sens, il a été forcé de quitter la ville. Il a d’ailleurs expliqué pourquoi ça l’avait autant affecté, notant qu’il sentait qu’il avait échoué, se tenant un peu responsable du départ des Thrashers.

À Winnipeg, le succès ne venait juste pas, même s’il voulait demeurer avec l’équipe jusqu’à la fin de sa carrière. Les partisans sont passionnés, c’est une ville de hockey… Mais il ne pouvait pas supporter la défaite.

Je vous conseille TRÈS fortement de lire toute cette pièce juste ici, car je pourrais en parler pendant des heures.

https://twitter.com/PlayersTribune/status/1012712293795225601

Petite question pour finir : Tavares pourrait-il, lui aussi, être attiré par la culture des Sharks? Ce texte vient montrer une autre facette de l’équipe qui est bien plus alléchante qu’on a tendance à croire.

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