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En route vers le repêchage 2016 | John Torchetti cachait un trésor avec lui | Michel Therrien et les kiddos

Bon dimanche à vous chers lecteurs.

En cette journée de la St-Valentin, j’avais envie de vous souhaiter beaucoup d’amour. Profitez-en pour aimer les gens que vous aimez, mais profitez-en pour vous aimer vous aussi!

Oui je sais, j’suis quétaine, mais bon, on est comme on est! #cheezywell

Étant un passionné des jeunes espoirs de la LNH et agissant comme analyste des matchs des Voltigeurs de Drummondville dans la LHJMQ, j’ai cru bon offrir à DLC d’écrire une série de textes dans les prochaines semaines sur le prochain repêchage qui s’amène à vive allure. Vous avez été très nombreux à m’écrire et à avoir apprécié mon dernier texte et vous m’avez ainsi, donné envie de partager ma passion avec vous.

En gros, chaque dimanche après-midi, j’inclurai une section spéciale attitrée au prochain encan dans mon texte. Dans chacun de ces textes, je vous présenterai le profil de 3 espoirs qui sont classés parmi les 60 premiers en Amérique du Nord.

Ne faisant jamais les choses à moitié, j’ai décidé de vous « teaser » et de vous en présenter un dès aujourd’hui… #généreuxcewell

De Scottsdale à London
La semaine dernière, je vous parlais des trois joueurs les mieux classés en vue du prochain repêchage et je serais EXCESSIVEMENT surpris si le top 3 changeait le 24 juin prochain. L’ordre pourrait peut-être changer, mais Auston Matthews, Jesse Puljujärvi et Patrik Laine seront, les trois premiers joueurs à monter sur le podium.

Après la première classe, il y a la deuxième. Cette deuxième classe ne comprend malheureusement que deux joueurs. Matthew Tkachuk et Jakob Chychrun. Encore là, je serais renversé si un de ces deux joueurs glissait hors du 4e et du 5e rang. Je suis même convaincu que ça n’arrivera pas d’ailleurs. Tkachuk devrait en toute logique, sortir au 4e rang.

Né à Scottsdale en 1997 alors que son père Keith venait tout juste de connaitre ses deux meilleures en saisons en carrière dans la LNH, le jeune Tkachuk avait déjà un avantage génétique considérable sur les autres joueurs de son âge puisque son père est encore aujourd’hui, considéré comme l’image parfaite de ce fameux « power forward ». Lui et Cam Neely ne seront probablement jamais égalés à ce chapitre à mon humble avis. Lors de la saison 96-97, Keith Tkachuk a marqué 52 buts, totalisé 86 points en plus d’amasser 228 minutes de pénalité. La saison d’avant, c’était 50 buts, 98 points et 156 minutes de pénalité. Moi et mon chum Drou, on appelle ce genre de joueur, un « criss de vrai ». Croyez-moi, le père de Matthew en était un et Matthew en sera un lui aussi.

Patineur extrêmement puissant, le numéro 7 des Knights de London a hérité du « grit » de son père, mais probablement de la vision de Teemu Selanne et de Jeremy Roenick qui ont évolué avec son père pendant quelques années. Matthew est un mélange relativement intéressant et j’ai adoré ce que j’ai vu de son jeu lors du dernier U20. Il évoluait en compagnie d’Auston Matthews et même si les deux « kiddos » étaient les jeunots de la formation américaine, c’est eux qui ont généré le plus d’offensive lors du prestigieux tournoi. Chez les Knights, Tkachuk, qui porte le même numéro que portait son père, évolue évidemment dans l’ombre de ses deux compagnons de trios Mitch Marner et Christian Dvorak, mais ne joue avec aucun complexe, même s’il concède deux ans à Dvorak et une à Marner. Je dirais même qu’après avoir vu quelques matchs des Knights cette saison, le cadet du premier trio londonien provoque énormément de chances de marquer lors d’un match contrairement à ce que racontent certaines personnes du milieu.

Son atout principal est sa confiance, c’est un joueur qui se contre balance complètement du nom des autres joueurs sur la glace et ne gaspille que son énergie pour s’occuper de son propre jeu. Je ne dirai pas qu’il est le joueur le plus complet du repêchage puisque les trois joueurs devant lui sont tout simplement dans une classe à part, mais l’équipe qui héritera du 4e choix héritera du même coup, d’un véritable diamant qui ne sera pas très difficile à polir rendu au niveau de la LNH. Matthew Tkachuk connaitra, tout comme son père, une très grande carrière dans la LNH.

Le nouvel entraineur-chef du Wild cachait un véritable trésor avec lui
En feuilletant mes nouvelles sur le hockey ce matin, je me suis penché sur le dossier de John Torchetti, successeur de Mike Yeo limogé par le Wild en fin de semaine. Dans cette poursuite de l’élément qui créer parfois des étincelles dans mes yeux, j’ai découvert un gros trésor qui m’avait été caché tout ce temps.

Probablement que les plus âgés d’entre vous connaissaient ce trésor, mais personnellement, j’ai été complètement surpris par cette information qui avait passé totalement sous mon radar pendant toutes ces années.

Oui je sais, « Well, accouche qu’on baptise!! »

En épiant la feuille de route de John Torchetti, j’ai vu qu’il avait évolué pour une équipe qui s’appelait les Pioneers de Plattsburgh… Dans la LHJMQ…

Quuuooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii?

La ville de Plattsburgh a déjà eu une équipe dans la LHJMQ? For real?

Ben oui toé!!

En 1984, la LHJMQ avait octroyé une expansion à la ville américaine. La beauté de la chose c’est que le conte de fées n’a duré que pendant 17 matchs et que les Pionners avaient perdu les 17 matchs. L’ancienne formation de Torchetti avait tout de même récolté un point lors d’un match nul.

1 point sur une possibilité de 34… NOT BAD!!!

Les pauvres Pioneers n’avaient pas reçu la permission de la LHJMQ et n’avaient donc pas eu la chance de bâtir leur expansion autour d’un repêchage d’expansion et avaient dû sélectionner des joueurs qui venaient d’un peu partout aux États-Unis. À cette époque le hockey américain n’était pas aussi développé puisque si aujourd’hui, une formation avait le droit de faire ça, elle terminerait probablement le calendrier régulier avec une fiche de 66-0-0-0…

Michel Therrien est-t-il un bon entraineur pour le développement des jeunes?
Je ne crois pas non…

J’y ai cru, jadis, mais je n’y crois malheureusement plus.

Je crois que Therrien n’est pas un mauvais coach, mais je crois qu’il ne comprend pas la nouvelle réalité de la LNH et de l’importance de développer tes propres joueurs vedettes. Michel devra comprendre un jour ou l’autre, sinon, il perdra tout simplement son emploi. C’est bien malheureux, mais c’est la triste réalité.

Joel Quenneville a hérité d’un gros club vous allez me dire et vous avez raison. Quenneville peut remercier son ancien patron Dale Tallon de lui avoir offert les Patrick Kane, Jonathan Toews, Duncan Keith et Brent Seabrook, mais vous semblez oublier un léger détail tout de même très important dans l’équation :

Joel Quenneville a développé ces joueurs-là!

C’est une chose de repêcher des bons joueurs, mais ça en est une autre de les développer.

On n’arrête pas de me dire que Brendan Gallagher est un choix de 5e ronde et qu’il est considéré comme un vol. On me dit à ce sujet que ce ne sont pas juste les choix de première ronde qui sont capables d’atteindre la LNH…

Ok et expliquez-moi dont pourquoi Charles Hudon perd son temps dans la Ligue américaine?

Brendan Gallagher a été repêché en 5e ronde (147e).

Charles Hudon a été repêché en 5e ronde (122e).

C’est quoi hen la différence?

La différence c’est que Michel Therrien n’aime pas les joueurs qui « trichent » un peu et qui ont une attitude qui cache beaucoup de confiance en soi. Hudon en est à sa 2e année de contrat et se dirige tranquillement vers sa 3e et dernière année de contrat avec le Canadien. Il a totalisé 57 points en 75 parties l’an dernier dans la AHL et cette année, il totalise 34 points en 46 parties. Deuxième marqueur de son équipe l’an dernier, il occupe encore le deuxième rang des marqueurs cette année avec le club-école du Tricolore et pourtant, il n’a joué que deux matchs avec le grand club, et ce, en deux saisons.

Est-ce que c’est normal?

NON!

Non, ce n’est pas normal parce que dans la notion de développement, on doit placer le joueur dans une situation où on pourra l’évaluer dans une chaise où il sera à l’aise. Charles Hudon n’a joué que deux maigres matchs dans la LNH et pourtant, il a tout de même trouvé une façon d’amasser deux mentions d’aide. Que ça vous plaise ou non, Hudon a une moyenne d’un point par match dans la LNH…

J’connais bien Charles et il mérite d’avoir une chance stable dans la LNH et n’allez pas croire qu’il n’aura pas sa chance ailleurs si le Canadien décide d’abandonner dans son cas. C’est triste, mais je crois que la meilleure chose pour lui serait d’aller s’épanouir ailleurs.

J’suis le premier à lancer quelques pierres à Trevor Timmins, mais dans le cas présent, le problème n’est pas Timmins, mais bien Michel Therrien.

Et sachez qu’aujourd’hui, je n’ai utilisé que l’exemple de Charles Hudon, mais il y en a beaucoup d’autres qui ont vu leur rêve être ralenti par la vision archaïque du pilote du Canadien.

Monsieur Therrien, nous sommes en 2016 et votre succès futur passe par vos jeunes espoirs, soyez-en juste conscient svp. Les kiddos de votre organisation sont dans la même équipe que vous et ont le même rêve que vous. Celui de remporter une 25e Coupe Stanley. Donnez-leur simplement une chance et vous ne le regretterez probablement jamais!

En rafale

  • Parlant de Hudon, ses IceCaps affrontent les petits Maple Leafs aujourd’hui

https://twitter.com/IceCapsAHL/status/698892491299426304

  • De sages paroles de la bouche de Sven Andrighetto qui a ENFIN Sa chance avec le CH.

  • Monsieur Semin, contentez-vous dont de jouer au hockey…

  • Au nom du Jack, du Eichel et du Saint-Esprit… AMEN!

  • Plus ça change et plus c’est pareil…

  • My god que je m’ennuie de ces chandails-là! #perfectsweathers #pavelbureera

  • Parlant de choix de première ronde et de développement… Salut Ryan! #ouch

  • Mike Fisher est-t-il en danger? #gossip #rumors #not

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