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Effort et talent récompensé : Bournival, un vrai Canadien

En octobre 2012, alors que nous étions en plein lock-out a eu plus de temps pour analyser le travail des jeunes attaquants des Bulldogs.

On avait été assez élogieux à l’endroit de Bournival :

Attaquant le plus rapide des Bulldogs. Créativité surprenante. Des mains vives. Prend de bons tirs. Bon passeur orchestrant notamment de beaux jeux derrière le filet adverse. Travailleur acharné. Ne semble jamais en mauvaise position. Pourrait être un bon troisième centre dans la LNH dans un avenir vraiment pas si lointain. Déjà un homme de confiance de Sylvain Lefebvre et probablement le meilleur attaquant des Dogs jusqu’ici cette saison. Bournival est le genre de joueur qui peut monter rapidement les échelons. Lars Eller a besoin de progresser et de se trouver rapidement une chaise.

En voilà un qui file le parfait bonheur en bleu, blanc et rouge…

La vie étant admirablement bien faite par moments, Eller a effectivement progressé, il semble bien avoir débloqué pour de bon et le voici qui pilote ce qu’il convient d’appeler un premier trio.

On notera qu’on avait aussi prédit les deux premiers trio pour Gallagher, mais ce dernier y est parvenu encore plus vite qu’on ne le pensait!  

Bournival lui, a connu une bonne première campagne l’an dernier à Hamilton avec une équipe médiocre. Pas sensationnel, mais très solide dans les circonstances.

Mais force est d’admettre qu’il a effectivement gravit rapidement les échelons à force de travail – si c’était possible, il est encore plus rapide que l’an dernier – mais aussi de talent. Bournival en a plus qu’on le pense au premier coup d’œil.

C’est un peu ce que je vous disais le mois dernier, avant même le début du vrai camp quand j’avançais que Bournival avait tous les outils pour passer devant Leblanc et Dumont dans l’organigramme du Tricolore.

Bournival n’est pas flashy comme un Galchenyuk ou encore flashy-flashy comme un Reway avec la rondelle, mais il n’a pas de mauvaises mains pour autant, il est toujours au bon endroit, il est fort physiquement pour son gabarit, il est capable de contourner des défenseurs de la LNH grâce à une vitesse élite, il passe vite et bien la rondelle et il possède une dégaine (quick release) de niveau LNH.  

Quand on sait que ça te prend au moins une qualité pour jouer dans la LNH, Bournival en a pas mal plus que ça…

Il fait plein de bonnes choses comme le répète si souvent Michel Therrien, qui lui-même avance maintenant que Bournival a peut-être le potentiel d’un joueur de 2e trio.

On va déjà pouvoir s’en faire une petite idée ce soir…

C’est encore tôt et passablement difficile d’établir des comparables dans le cas de Bournival, mais disons qu’il a le profil pour devenir un joueur plus utile à l’organisation du CH qu’ont pu l’être les Kostitsyn, Latendresse, Lapierre, Pouliot, Hossa, Perezoghin, et cie. Des joueurs qui n’ont fait que passer.

Si on ne peut pas inventer du talent, c’est aussi difficile de faire preuve d’une éthique de travail et une attitude aussi irréprochable.

On verra si un jour il se rapprochera d’un Patrice Bergeron ou s’il sera plus un genre de Chris Kelly ou Matt Cullen, mais ce qui est certain dans le cas de Bournival c’est qu’il sera un vrai Canadien pour longtemps.

Une première chance pour Holland, pendant ce temps Leblanc…
On semble avoir découvert un joyeux luron et un « personnage » en la personne de Patrick Holland qui aurait préféré devenir le prochain Jerry Seinfeld qu’un joueur de hockey professionnel.

Mais comme il devra se contenter d’être un joueur de hockey pro, à quoi faut-il s’attendre de lui à ce niveau?

Je le regardais jouer dimanche et je n’ai rien vu de très extraordinaire. Peut-être un joueur un peu plus mature physiquement que l’an dernier, mais pas un joueur dominant dans la AHL.

Holland semble viser une chaise de troisième centre, comme plan de carrière optimal.

C’est possible qu’il atteigne cet objectif. C’est un joueur cérébral qui est capable de devenir un assez bon joueur défensif tout en ayant une belle vision offensive.

Il a plus de chance d’atteindre la LNH parvenir que Corey Locke, mettons, mais il a encore des croûtes à manger à mon avis.

Cependant, Leblanc a beaucoup plus d’explosion que lui, et personnellement je le trouve plus solide et près de la LNH que Holland, mais il ne semble vraiment pas dans les bonnes grâces de l’organisation…

Leblanc ne jouait même pas en PP dimanche dernier, on lui préférait Tarnasky! Ayoye

Mais, c’est à lui de forcer la main des dirigeants et ne pas leur donner le choix de lui donner une autre chance.

Et ça, ça commence par son coach Sylvain Lefebvre en qui Marc Bergevin a une fois de plus témoigné sa pleine confiance avant le début de la saison.

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