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Doug Armstrong emporte son match de bras de fer contre Colton Parayko

Nous avons appris plus tôt ce matin que contrairement à Tomas Tatar, Colton Parayko n’aura pas à se chamailler devant un arbitre pour faire valoir ses droits lors des prochains jours.

À la fin de cette entente, l’ancien de l’Université de l’Alaska obtiendra son statut d’agent libre sans restriction. Celui-ci empochera une somme de 5,5 millions par campagne pour une durée de cinq ans.

Là-dessus, il faut admettre que Doug Armstrong passe comme un réel génie.

Parayko est l’archétype du défenseur moderne : malgré sa carrure de béhémoth, il est agile comme une ballerine sur ses patins. Il effectue une bonne première passe et peut exceller sur les deux unités spéciales.

Malgré son imposant gabarit, le défenseur ne distribue pas énormément de mises en échec, ce qui ne l’empêche certainement pas de s’imposer dans les batailles pour les rondelles libres.

À 23 ans, il a accumulé 35 points, dont seulement quatre buts. Ses talents de passeurs pourront-ils faire oublier ceux de Kevin Shattenkirk sur l’avantage numérique?

Une chose est certaine, Parayko doit apprendre à capitaliser davantage lorsqu’il utilise son tir puissant, lui qui n’a fait mouche que 5% du temps lorsqu’il lançait au filet.

S’il poursuit sa progression, il n’y a aucune raison pour laquelle le défenseur ne fera pas partie de l’élite de son métier, lui dont les statistiques avancées se comparent déjà au premier défenseur type.

Sa présence combinée à celle d’Alex Pietrangelo, ô combien efficace, de Jay Bouwmeester qui a encore amplement de bon hockey à offrir et de Joel Edmundson, en constante progression, les Blues sont en voiture à la ligne bleue.

Qu’est-ce qu’il faudrait donc amener à Saint-Louis pour y voir apparaître une Coupe Stanley?

Un centre de premier plan.

Vous avez déjà entendu ça quelque part?

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