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Donald Beauchamp et François Gagnon démentent les rumeurs de renvoi

Comme très souvent, dans un dossier de congédiement/démission, il est difficile d’avoir l’heure juste. Même si le Canadien a officiellement annoncé la démission de Donald Beauchamp, jeudi dernier, le contraire a également été suggéré.

Si l’on se fiait aux dires d’Elliotte Friedman et Michel Bergeron, il aurait été congédié.

Par contre, François Gagnon a hier répliqué en mentionnant que non seulement s’agissait-il d’une démission, mais que cette dernière était planifiée depuis le début de la saison.

Le temps de passer à autre chose

Marc-Antoine Godin, quant à lui, est allé directement à la source. Le journaliste de l’Athlétique s’est entretenu avec Donald Beauchamp, qui a mentionné que l’expertise de Dominick Saillant l’avait éventuellement légèrement tassé du premier plan. Cette saison, il n’a travaillé qu’au Centre Bell, alors que Saillant s’occupait des joueurs et de leurs réponses aux médias.

« Avec l’expérience de Dominick Saillant je n’avais pas besoin d’être aussi près du club. C’est la raison pour laquelle je passais plus de temps au Centre Bell à travailler sur le corporatif.»

Geoff Molson avait été prévenu qu’il tirerait sa révérence au terme de la présente saison.

Il était temps de passer à autre chose, alors qu’il se sentait laissé de côté. Il n’a dirigé aucune conférence de presse de Marc Bergevin, cette saison, une tâche qu’il avait auparavant.

Le Canadien n’aurait donc pas renvoyé Beauchamp et ne lui aurait pas non plus fortement suggéré de démissionner.

Tout a été fait dans les règles. Le Canadien n’a pas menti et il ne faut pas se laisser avoir par de vagues suggestions ou opinions suggérant le contraire. Tout indique que dans ce dossier, aucune suranalyse n’est nécessaire pour comprendre le fond l’histoire.

Une citation qui en dit beaucoup

À lire…

« À tel point que dans les bureaux de la Ligue nationale, on reconnaît deux façons de gérer les médias dans le hockey: celle du Canadien et celle du reste de la ligue. Chez le Tricolore, le département des communications tente de mater une hydre à quatre têtes: les médias traditionnels et toutes leurs plateformes; les détenteurs de droits qui paient une fortune pour la diffusion des matchs et que l’équipe tente de servir en termes de contenu; les plateformes de l’organisation elle-même (HabsTV, etc.), souvent très exigeantes envers les joueurs; et des médias sociaux dont la crédibilité est variable, dont les auteurs restent à l’extérieur des activités de l’équipe et qui occupent désormais un espace bruyant. »

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