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Derick Brassard a encore été échangé

On sait depuis un long moment, Derick Brassard est dans la vitrine depuis longtemps puisqu’il n’était pas bien à Pittsburgh. Le Québécois a donc pris la route de la Floride…

Le Québécois, qui a une saison difficile et qui n’a jamais su s’adapter complètement avec la bande à Crosby, en sera donc à sa 3e équipe en moins d’un an.

Il sera droit à l’autonomie complète à la fin de la saison.

Il amène avec lui Riley Sheahan, qui était à Pittsburgh depuis un peu plus d’un an (via une transaction avec les Red Wings). Après une première saison intéressante (32 points en 73 rencontres), il avait lui aussi ralenti avec 9 points en 49 matchs cette saison.

Pour les Panthers, outre l’acquisition des choix de 2e et de 4e ronde, on comprend un peu mal, à première vue, pourquoi cette transaction a été conclue, eux qui n’avaient pas besoin de faire de l’espace sur leur masse salariale. Leurs gros morceaux, tels que Barkov, sont sous contrat à long terme.

À moins que Dale Tallon n’aie l’intention d’envoyer Brassard à nouveau sous d’autres cieux?

On se rappelle que les Jets ont démontré de l’intérêt pour Brassard, mais que Rutherford voulait absolument un centre (Lowry) et non des choix. La Floride est écartée du portrait des séries et pourrait, elle, vouloir des choix au repêchage.

Et nul doute que Tallon a en tête de se préparer à offrir un pont d’or à Panarin et Bobrovsky cet été.

En Bjugstad, un ancien choix de 1re ronde en 2010, les Penguins mettent la main sur un attaquant polyvalent capable de jouer autant au centre qu’à l’aile droite. Lui aussi est dans une saison ardue, minée par les blessures. Ses 12 points en 32 rencontres sont en-deçà de sa récolte 49 points de l’an dernier, sa seule année en carrière où il n’a pas manqué de matchs en raison d’une blessure.

Il amène une profondeur intéressante à Pittsburgh, en cas de blessure. À noter qu’après cette saison, il est sous contrat pour encore deux ans pour 4,1 millions $.

La transaction n’est donc pas comptable pour les Penguins, car il n’y aucune retenue de salaire. Au final, les joueurs échangés ont, au total, le même salaire.

Quant au centre Jared McCann, les Panthers avaient mis la main sur lui en retour d’Erik Gubranson en mai 2016. On a souvent vanté son coffre à outils complet et son intelligence du jeu, mais son besoin de travailler sur sa confiance en lui pour utiliser le tout à son avantage avec constance.

Peut-être qu’un changement d’air lui permettra d’atteindre le potentiel que plusieurs ont vu en lui?

En somme, les Penguins ont trouvé un moyen de se renforcer à court et moyen terme alors que les Panthers, eux, pensent à l’année prochaine!

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