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De grosses faiblesses décelées chez Filip Zadina

Filip Zadina ou Jesperi Kotkaniemi? Une réponse aussi facile que le calcul mathématique 0+1… Zadina, après une sélection plus lointaine que prévu (6e choix au total) en 2018, le Tchèque n’a pas fait son timide en citant qu’il allait démontrer aux Canadiens et/ou aux Sénateurs qu’ils avaient raté le train en ne le sélectionnant pas. D’ailleurs, lorsque le Tricolore s’est présenté sur la tribune afin de recruter le jeune finlandais de 17 ans (à ce moment-là), la famille d’accueil de Zadina à Halifax n’en croyait pas ses oreilles. Rappelez-vous de la réaction excessive de la dame.

On peut la comprendre, KK n’a pas reçu autant d’amour que Zadina l’année avant sa sélection. Avec les Moosehaeds, Zadina s’est imposé comme un marqueur naturel (44 buts), en plein ce que le Canadien manque cruellement au sein de son groupe! Toutefois, cette organisation basée à Montréal recherche au centre depuis encore plus longtemps qu’un « as » marqueur, soyons francs. Avec le recul et la progression rapide de Kotkaniemi, plus personne ne se pose les questions qui tournaient au mois de juin dernier.

Enfin bref, Zadina, qui n’a pas la langue dans sa poche, est très timide sur une surface glacée de la Ligue nationale depuis l’ouverture du calendrier préparatoire. Pourtant, il est passablement plus âgé que le numéro 15 de la Flanelle et tout le monde était unanime avant l’amorce de cet encan : Zadina est prêt physiquement à entamer sa carrière chez les Red Wings de Detroit. OK. Si Claude Julien a été incapable de trouver un brin de négatif chez son petit protégé, c’est l’inverse pour le pilote des Wings, Jeff Blashill, au sujet de Zad :

Apprendre à se créer de l’espace sur la glace, quand un joueur n’est pas hyper rapide ou costaud, peut prendre un certain temps. – Blashill

Jusqu’à présent, les Wings ont joué six rencontres et Zadina a joué cinq de celles-ci puisqu’on veut lui donner la plus « grande » des chances de percer l’équipe. En cinq rencontres, son compteur affiche 2 buts, dont celui qui a permis de vaincre les Bruins hier, une mention d’aide, un différentiel de moins-3 et neuf tirs vers le filet. Pas de grandes prestations, disons-le. On parle même de l’envoyer évoluer quelque temps du côté de la Ligue américaine.

Tout compte fait, au moment de composer ce billet, nous nous devons de lever notre couvre-chef à cette sélection de Trevor Timmins et Marc Bergevin.

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