Bonsoir!
Darryl Suter voit les journalistes comme de vulgaires outils de promotion
Vraisemblablement, l’entraineur-chef des Kings de Los Angeles Darryl Sutter ne saisit pas le mandat d’un journaliste à la couverture d’une équipe sportive.
Par définition, un journaliste est chargé de rapporter objectivement le déroulement des activités d’un club. Certes, l’objectivité est valable dans les bons comme dans les mauvais moments. Lorsque la saison du Canadien a viré au cauchemar la saison dernière, les Marc-Antoine Godin et François Gagnon de ce monde n’auraient pas accompli leur travail s’ils avaient omis de relever les déficiences de l’équipe.
Or, pour Sutter, les journalistes sont davantage des outils de promotion auquel on recommande fortement le port des lunettes roses: «Vous critiquez, moi j’analyse. Votre responsabilité est de relayer les messages positifs aux partisans, pas les nouvelles négatives. Je vais m’en tenir à ça,» a-t-il lancé à Elliott Teaford, qui fait état d’une relation tendue entre l’entraineur des Kings et les journalistes à la couverture de l’équipe.
«Darryl Sutter ne joue pas souvent franc-jeu avec les journalistes. Il n’aime pas leurs questions, alors il n’y répond pas. Ou il parle de quelque chose d’autre. Ou il leur donne des leçons concernant la manière d’accomplir leur travail, comme c’était le cas dimanche, quand il n’a pas voulu émettre une critique sur les Kings à la mi-saison,» explique Teaford, sur son blog personnel Inside The Kings.
Au fait, il n’y a pas qu’à Los Angeles que les journalistes se butent à de tels obstacles. Christopher Curtis reprochait la même attitude au Canadien de Montréal, dans une entrevue accordée à Urbania cet été.
De plus en plus, les directeurs généraux sont soucieux de contrôler l’information si cela est susceptible de leur procurer le moindre avantage compétitif. On s’éloigne de l’époque où Guy Lafleur soupait fréquemment avec les journalistes de Radio-Canada: les médias sont plus que jamais perçus comme des antagonistes. «The media is the enemy», prononçait mot pour mot Marc Bergevin à ses joueurs dans un segment de 24CH durant la saison 2012-2013…
En rafale
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Lars Eller admet qu'il s'ennuie du Centre Bell et qu'il a hâte de retrouver la foule de Montréal, lundihttps://t.co/kdLR2yTdNj#RDSCH
— RDS (@RDSca) January 8, 2017
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