betgrw

Dans les souliers de Marc Bergevin, Michel Bergeron se laisserait emporter par la panique

La bévue majeure de Marc Bergevin au cours de l’été aura été de surestimer le talent de son noyau actuel.

Perdant les services d’Alexander Radulov puis d’Andrei Markov, les pierres d’assises du Canadien que sont Max Pacioretty, Shea Weber et Carey Price n’auront su porter l’équipe entière sur leurs épaules, recevant un support inadéquat des pièces ajoutées via les mouvements du dirigeant.

À l’aube du mois de février, le Canadien se retrouve donc dans une position évidente de vendeur…

Cette fois-ci, la pire erreur de Marc Bergevin ne serait pas de surestimer ses joueurs… mais de les sous-estimer!

De toute évidence, la brigade défensive du CH en a arraché au cours des dernières semaines. Ses déboires sont probablement la source principale des récents déboires de l’équipe. Jakub Jerabek, Karl Alzner, Jordie Benn et David Schlemko n’occupent clairement pas un rôle qui leur convient bien, et peinent à se faire valoir, alors que des minutes importantes leur sont distribuées.

Même si en apparence, ces arrières ne sont pas en mesure d’apporter grand-chose au Canadien par les temps qui courent, ils détiennent toujours une valeur sur le marché…

C’est pourquoi l’idée de Michel Bergeron d’inscrire le nom de ces quatre défenseurs au ballottage frise le ridicule.

Hormis Karl Alzner, ces arrières possèdent un contrat très accessible et pourraient rapporter des sélections au repêchage au Canadien. Il n’y a pas que Marc Bergevin qui aime céder des choix profonds à la date limite des transactions, dans l’intention de mettre la main sur des joueurs de profondeur…

Le cas de Alzner est plus problématique. Jusqu’au moment où son contrat sera échu en 2022, sa vitesse, et conséquemment sa valeur marchande ne devrait que régresser. Le moment de l’échanger pourrait être idéal.

Avec une rétention de salaire considérable, il n’est pas impossible qu’un directeur général soit prêt à céder un choix de deuxième tour en retour de ses services. N’oubliez pas que plusieurs équipes le courtisaient, il n’y a de cela que quelques mois…

D’ici la fin de la campagne, les partisans du Canadien doivent simplement se rendre à l’évidence que les matchs de leur club favori seront parfois d’horribles spectacles, parsemés d’erreurs défensives abominables. C’est normal, c’est ça une reconstruction!

Espérons seulement que cette patience sera également partagée par le directeur général Marc Bergevin. Le ballottage devrait toujours être utilisé en dernier recours!

PLUS DE NOUVELLES