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Les contrats de Weber et Price vont-ils devenir des boulets?

Plus que jamais, les équipes qui ont du succès dans la LNH doivent gérer plusieurs aspects vitaux pour le bien d’une concession. La gestion des contrats, dans un contexte de plafond salarial, est tout simplement vitale. Un DG qui donne de mauvais contrats peut tout bonnement miner le futur de son club pour plusieurs saisons.

Craig Morgan a décidé de procéder à l’analyse des deux plus gros salariés de chaque équipe du circuit Bettman, afin de déterminer lesquelles peuvent voir le futur d’un bon oeil avec ces duos.

Du côté du Tricolore, ce duo est composé de Carey Price (10,5 millions $ par saison) et Shea Weber (7,857 millions $). En terme de production, Morgan n’a rien à reprocher aux deux joueurs, qui figurent parmi l’élite de la ligue à leurs positions respectives et qui ont un ascendant positif sur le CH.

L’analyste a un gros bémol concernant le contrat des deux piliers du Canadien. Il considère que leurs ententes, qui prendront fin dans neuf ans (pour Carey Price) et neuf ans (pour Shea Weber) vont finir par handicaper la marge salariale du CH, surtout dans le cas du défenseur, dont le salaire réel sera largement en-dessous du cap hit dans les dernières saisons de l’entente. Il doute aussi que les deux joueurs vont demeurer dans la LNH jusqu’à la fin de leur entente.

Craig Morgan soulève des arguments pertinents dans son analyse. C’est pourquoi il ne fait aucun doute que le Canadien est en mode win now. Si Price et Weber réussissent leur mission de ramener une première Coupe Stanley à Montréal depuis 1993, les contrats de ceux-ci vont devenir des détails insignifiants pour les partisans, qui seront bien heureux de célébrer un championnat de leurs favoris.

D’ici là, il revient au DG du Canadien, Marc Bergevin, de jongler avec sa masse salariale (et son lousse de 8,4 millions $) pour garder son équipe aussi compétitive que possible en y greffant, au moment opportun, les renforts nécessaires.

– Pas sûr que les Sedin peuvent retrouver leur touche d’antan, mais qui sait…

– Oui, ça regarde bien pour les Jets.

– Le complexe d’entraînement du Wild du Minnesota va avoir de la gueule.

– Jakub Vrana va pouvoir étaler tout son savoir-faire avec les Capitals.

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