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Comment sauver les Sénateurs d’Ottawa?

Sauver une franchise de la médiocrité n’est jamais chose facile. Parfois, le marché fait défaut et il est primordial de passer à autre chose. Parfois, remettre l’équipe sur pied est nécessaire et la qualité du club déteint sur les revenus et l’intérêt des partisans.

Sauf qu’à Ottawa, la situation est assez particulière. Il semblerait que c’est le propriétaire lui-même, celui qui contrôle absolument tout, qui est le problème principal.

La relation entre les partisans et l’équipe s’est détériorée.

Les controverses éclatent partout.

Et l’historique d’échanges de Pierre Dorion est déjà catastrophique. Depuis avril 2016, il multiplie les transactions douteuses.

Offrir une extension à un bilan négatif démontre à quel point quelque chose cloche, à Ottawa

Selon plusieurs…

1. Il a surpayé pour faire l’acquisition de Derick Brassard, perdant Mika Zibanejad ainsi qu’un choix de deuxième tour aux mains des Rangers.

2. Il a commis l’une des pires bourdes des dernières années en échangeant Jonathan Dahlen en retour du vétéran Alex Burrows…

3. Il s’est fait avoir dans la transaction de Matt Duchene, alors que les Sénateurs devront offrir leur choix de premier tour en 2018 à l’Avalanche, peu importe la position de ce dernier, après avoir déjà donné tant.

4. Avant de se faire jouer un tour en échangeant Mike Hoffman aux Sharks, qui l’ont par la suite envoyé dans sa propre division. Et Mikkel Boedker, sans blague?

Les seules transactions acceptables ont, au final, été celles qui n’avaient pas beaucoup d’impact. Le troc qui a envoyé Brassard aux Penguins a été le seul bon coup d’envergure complété par le directeur général des Sénateurs.

Et pourtant, on lui donne un vote de confiance de TROIS ANS.

Guy Boucher demeure en poste même si les joueurs ne peuvent pas le sentir et que son système de jeu ne fonctionne pas… Et il semblerait que les Sénateurs ont déjà perdu Erik Karlsson, mentalement.

Les joueurs ne veulent plus venir jouer à Ottawa. 

Il s’agit d’une catastrophe sur absolument tous les plans. Direction, opérations hockey, groupe d’entraîneurs, patinoire, hors glace… et tout ça crée automatiquement un problème dans les estrades.

Ajoutez à ça le problème majeur concernant un aréna situé beaucoup trop loin du centre-ville.

Catastrophe.

Comment sauver la situation?

C’est très, très simple à expliquer, mais pas autant pour ce qui est de concrétiser le tout.

L’organisation est en feu, et afin d’éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage, il faut s’attaquer à la base de celui-ci, celui qui détermine le sort du reste. Lorsqu’un immeuble prend feu, on s’attaque à la base afin que le reste ne s’effondre pas.

C’est pourquoi une compagnie ou un particulier doit déposer une offre à Eugene Melnyk pour sa franchise. Une offre qu’il ne peut tout simplement pas refuser. 

On me dit à l’oreille que ce serait dans les plans…

La seule façon viable de sauver cette franchise est de tasser le pion qui cause problème : Melnyk. Ceux qui l’entourent tomberont avec lui.

L’imminente perte de Karlsson prouve également à quel point la situation est hors de contrôle.

Restructurer la franchise serait alors essentiel. Partout. Nouveau propriétaire, nouveau président, nouveau DG, nouveau coach… Et éventuellement, un nouvel aréna. C’est à quel point la situation est grave. On voit rarement ça, une franchise qui doit être reconstruite de A à Z.

Et non, un déménagement ne serait pas non plus viable à moins qu’on ne change de propriétaire. Et tant qu’à changer de propriétaire, il serait préférable de sauver le marché d’Ottawa avant quoi que ce soit. 

Le marché mérite son équipe, mais il faudra qu’un millionnaire en prenne conscience et qu’il soit prêt à tout pour sauver la franchise.

Avant qu’il ne soit trop tard. Je crois sincèrement que c’est la seule porte de sortie.

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