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Comment réparer le système des offres hostiles?

Chaque été, on se demande si on verra enfin une offre hostile être faite à un agent libre avec restriction. Par contre, ce n’est pas nouveau : il n’y en a tout simplement jamais.

Pourtant, il s’agit de l’une des seules façons, pour certaines équipes, de faire l’acquisition d’un jeune joueur pouvant devenir une supervedette ; un jeune joueur dans son prime.

Plusieurs raisons empêchent toutefois des offres comme celles offertes à Ryan O’Reilly et Shea Weber d’arriver trop souvent, au grand déplaisir des partisans et analystes de ce monde.

Ne serait-ce pas tellement excitant qu’il y ait un autre dossier majeur à suivre, tout au long de l’été? Certainement, ce ne serait pas aussi drôle pour les équipes qui se font «arracher» un joueur, mais les effets seraient tout de même bénéfiques sur l’intérêt général, pendant la saison estivale.

Quelque chose ne fonctionne pas, et Sean McIndoe a décidé de tout décortiquer. Plongeons dans le vif du sujet.

Les raisons qui éloignent les acheteurs

Deux facteurs très importants influencent négativement les éventuelles offres déposées à un RFA.

Tout d’abord, il y a celle qu’on connaît et qu’on explique sans cesse : les directeurs généraux souhaitent entretenir de bonnes relations avec leurs confrères et savent qu’une offre hostile n’est jamais bien reçue.

Mais il y en a une deuxième, qui elle est un peu moins populaire et plus complexe.

Même si le prix pour «acheter» un joueur comme, disons, Nikita Kucherov ne serait que de deux choix de premier tour, un de deuxième et un de troisième, ce qui est un prix extrêmement raisonnable qu’on serait heureux de payer dans une réelle transaction, les équipes ne vont pas de l’avant.

Pourquoi?

Parce que les équipes savent déjà que l’équipe adverse égalera l’offre, et qu’elle ne sera pas d’accord de recevoir seulement quatre choix au repêchage.

Ce qu’on pourrait faire pour régler le problème 

Aussi fou puisse-t-il paraître, augmenter la compensation en choix au repêchage pourrait faire en sorte que faire une offre serait moins terrifiant et que l’équipe adverse aie à y penser avant d’égaler l’offre.

Par contre, il y aurait toujours une injustice dans la mesure que les choix au repêchage des Coyotes valent beaucoup plus que ceux des Prédateurs, par exemple.

Mais McIndoe croit qu’il faudrait revenir au système des années 1980.

« Lorsqu’une équipe signe un RFA à une offre hostile et que son équipe refuse d’égaler l’offre, il n’y a pas de charte de choix à consulter. À la place, chaque équipe, effectue une proposition de transaction jugée équivalente. Des échanges un contre un ou à plusieurs joueurs. Chaque équipe soumet sa proposition à un arbitre de la LNH, qui choisit la meilleure en terme de valeur égale. »

Mais bon. Ça, même McIndoe le dit, c’est impossible que ça arrive.

Par contre, on devrait peut-être réellement revoir la charte de compensation pour favoriser l’action sur le marché des agents libres avec compensation.

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