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Comment mieux comprendre la non-sélection d’Andrei Markov

Me permettez-vous de vous présenter la formation « no name » de la Russie. Je dis sans nom puisque la Russie ne peut pas porter son nom. Bref, un noyau de joueurs formé de trois formations, dont les deux plus riches de la KHL.

Est-ce vraiment l’ordre des combinaisons? Si c’est le cas, la quatrième unité sera très électrisante avec Ilya Kovalchuk et Vadim Shipachyov comme duo dynamique.

Avec des joueurs du SKA, du CSKA et du Mettallurg, ça démontre que le plan était clair. Oleg Znarok mise sur la jeunesse et un système de jeu bien précis. Aucun joueur de sa brigade défensive n’a plus de 30 ans. Znarok pilote le SKA, donc il a évité bien des « problèmes » en prenant 15 de ses propres joueurs. Avec un tournoi bref et surtout, de grandes envergures, le but des entraîneurs est de rapidement créer une chimie au sein de l’équipe qu’ils guideront.

Avec l’entraîneur-chef responsable de l’équipe olympique, Andrei Markov était très conscient que ses chances de participer aux Jeux étaient très minces. Le vétéran défenseur comprend la stratégie de l’équipe en utilisant une brigade qui contient cinq joueurs qui jouent ensemble à temps plein avec le SKA… sans omettre le facteur « âge ». Le SKA est d’ailleurs surnommé les Harlem Globetrotters par Max Talbot puisque toute la grosse viande évolue au sein de cette équipe.

« Ce n’est pas ma décision. Il y a beaucoup de jeunes joueurs qui jouent pour l’équipe nationale. Les entraîneurs ont également des systèmes bien établis » – Markov

Pour ceux qui se posent la question, même si Markov a sa nationalité canadienne, sa non-sélection n’a aucun lien avec ce statut. C’est une question de « clique », tout simplement.

Bref, cette formation sera certes l’équipe à battre du côté de PyeongChang.

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