Chicago en 7 | C’est reparti pour les Alouettes | Nadal peut-il encore gagner Roland-Garros?

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Bon, finalement on n’aura pas une finale de la Coupe Stanley en direct du sud des États-Unis uniquement …. Ouf!

J’aurais préféré une équipe canadienne en finale pour notre sport national, c’est-à-dire que je fondais beaucoup d’espoirs sur le tricolore, et oui, mais le duel Chicago-Tampa Bay promet d’être palpitant.

On parle ici de deux équipes très bien coacher, de façon différente toutefois, mais combien efficace.

Aucune de ces deux formations n’a eu un joueur qui a fini dans le top 10 des meilleurs pointeurs de la ligue en saison régulière cette année. Quoi qu’on sait tous que Stamkos est en réalité un top cinq même s’il a terminé au 14e rang.

Du côté des Hawks, Jonathan Toews a terminé au 23e échelon, alors qu’il est possiblement en train de devenir le héros de l’année.

Mais les équipes de direction, Yzerman à Tampa et anciennement Bergevin pour Chicago …… he he, ont su choisir un noyau de joueurs qui en ont fait des équipes équilibrés.

Par la suite, les entraîneurs ont su implanter une discipline, une éthique de travail et un système de jeu efficace.

À Chicago, même si Toews et Kane ont entrepris le septième match contre Anaheim ensemble, les trios des Blackhawks alignaient Jonathan Toews première ligne, Patrick Kane deuxième et Patrick Sharp troisième. Quand on parle de profondeur et d’équilibre, en voici la preuve! On s’est emballé récemment par des rumeurs qui enverraient Sharp à Montréal l’année prochaine, donc il vaut sûrement plus qu’un joueur de troisième trio. Sharp a terminé la saison régulière avec 43 points, alors qu’un certain Brendan Gallagher en a récolté 47 … tiens donc!

Avec un gardien que je qualifierais de bon en Corey Crawford, mais pas le meilleur on s’entend quand même….., il est évident que Joel Quenneville a créé une structure très efficace.

Sous ses apparences d’homme dur et insensible, Quenneville est considéré comme un entraîneur qui est très près de ses joueurs. Il est un très bon communicateur, les joueurs se sentent importants, à l’aise et motivés. Ça fait tout la différence!

Certains regards et échangent communicatifs avec ses joueurs parfois filmés par les caméras de télévision donnent aussi cette impression. Quenneville est maître dans l’art psychologique de la game.

On ne peut pas dire que son rival Jon Cooper est aussi près de ses joueurs. Rappelez-vous, au lendemain de la défaite lors du premier match de la série contre les Rangers, Cooper avait dit qu’il avait eu le goût de vomir et que ses joueurs avaient eu l’air des préposés d’une salle de cinéma qui tendent des billets aux gens en les regardants passer…… ouin bon, eh ben! Chacun son style… mais je suis sûr que certains joueurs ont trouvé cela ordinaire qu’il s’exprime ainsi en public.
La méthode un peu plus à la dur de Cooper fonctionne toutefois très bien pour l’instant, car le travail et la discipline qu’il inculque paraissent beaucoup. Un peu comme John Tortorella en 2004 lorsqu’il a gagné la Coupe Stanley avec Tampa Bay.

Mais ces entraîneurs plus sévères ne durent pas aussi longtemps d’après moi. Les joueurs d’aujourd’hui, parfois un peu bébés gâtés il faut l’avouer, finissent par avoir la peau de leur coach.

Mais bon la profondeur offensive du Lightning est tout aussi impressionnante que celle de leurs adversaires.
Le trio des triplets (Johnson, Palat et Kucherov) qui n’est même pas censé être un premier trio, compte sur le meilleur attaquant des séries en Tyler Johnson (12 buts et neuf passes). Il est vraiment spectaculaire à voir aller celui-là depuis le début des séries. Il a tout un coup de patin et il s’infiltre rapidement du centre de la patinoire en zone adverse. Il se positionne très bien et il est peut-être le futur gagnant du trophée Conn Smythe.
Kucherov est pour sa part le deuxième meilleur pointeur de l’équipe avec 19 points, alors que Palat est cinquième avec 15 points.

Stamkos a de son côté eu un lent début en série, alors qu’il n’a pas marqué contre les Red Wings. Plusieurs journalistes soupçonnaient qu’il jouait blessé, mais il a quand même retrouvé une grande partie de sa touche magique. Il a maintenant sept buts et dix passes. Un talent brut de la nature que ce gars-là. Il est capable de provoquer quelque chose à chacune de ses poussées offensives.

Mais je crois que c’est la défensive qui va faire la différence en bout de ligne. Le défenseur des Hawks Niklas Hjalmarsson affiche un impressionnant différentiel de +25, alors que Duncan Keith se démarque aussi avec +13.
Victor Hedman est tout un quart-arrière pour Tampa bay et Ben Bishop est peut-être meilleur que Corey Crawford, mais je pense que la cohésion des Hawks va venir à bout du Lightning.

Ma prédiction : Chicago en sept.

Un joueur qui pourrait faire la différence : Marian Hossa, qui a aussi déjà participé à une finale de la Coupe Stanley avec les Penguins et une autre avec les Red Wings, en plus d’avoir gagné la Coupe en 2013 avec les Hawks.

Les Alouettes sont de retour

Mais parler de finale de la Coupe Stanley signifie qu’il faudra bientôt se tourner vers d’autres sports, entk pour à peu près deux mois. Alors quoi de mieux que le football des Alouettes de la Ligue canadienne de football.
Les moineaux ont entamé leur camp d’entraînement aujourd’hui!

Ça faisait depuis le 23 novembre dernier qu’ils n’avaient pas joué, ça fait longtemps mais semble… Ils avaient alors été éliminés en finale de la section Est par la marque de 40-24 contre les Tiger-Cats d’Hamilton.

Et c’était quasiment un miracle que de s’être rendu là parce qu’ils avaient connu un début de saison désastreux et catastrophique! Rappelez-vous : une victoire et sept défaites pour entamer la campagne. Il ne faut vraiment pas que ça se reproduise! Sinon les estrades du stade Percival-Molson pourraient être peu occupées.

Selon les différents médias, le poste de quart-arrière numéro un est assuré pour Jonathan Crompton. En 2014, celui-ci a complété 179 passes en 308 tentatives pour un pourcentage d’efficacité de 58,1 %. Il a totalisé 2482 verges de gain avec 11 touchés et huit interceptions. Bien hâte de voir comment il va performer …., mais je m’ennuie encore de Calvillo … et aussi de Marc Trestman.

Mais les Alouettes vont être sous les projecteurs de tous les médias de l’Amérique du Nord cette année. Partout où il ira jouer, Michael Sam aura à donner une série d’entrevues pour raconter son histoire. Mais bon, je ne pense pas que ça l’ait aucune incidence. Ce sont des athlètes professionnels et ils sont capables de garder leur focus, peu importe l’attention médiatique.

Reportage du début du camp d’entraînement LIEN

Roland-Garros

Un petit mot sur le tournoi de tennis de terre battue le plus prestigieux au monde, Roland- Garros, qui en est rendu aux quarts de finale.

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que Rafael Nadal est le roi incontesté de la terre battue, mais je trouve encore hallucinant de lire qu’il a gagné le tournoi neuf fois entre 2005 et 2014. Va-t-il obtenir un 10e sacre? Cette fois-ci, il est seulement le sixième favori.

Pour ce qui est des dames, j’ai hâte de voir si on va assister à une finale entre la première favorite Serena William et la deuxième Maria Sharapova.

En rafale

– Le hockey est plus important que Garth Brooks à Tampa. LIEN

– Aucun ado ne pourra aller prendre un selfie avec Federer.

– Les Rangers du Texas célèbrent avec un déluge de Gatorade.

– Bientôt le match d’ouverture pour les Capitales de Québec.

– Smith-Pelly se réjouit de la défaite des Ducks. LIEN

Je pense que Smith-Pelly devrait plus se concentrer sur le présent que sur le passé. Il faudrait qu’il en revienne de sa rancune. Très mauvaise attitude, pas digne d’un joueur qui porte le chandail du bleu blanc rouge.

– Des jeux spectaculaires en ce dimanche de baseball.

Tout un retrait au marbre!

Un lanceur des Rays bien content!

– Belle solidarité dans la OHL.

– Virage jeunesse pour l’équipe canadienne de golf. LIEN

– Pospisil l’emporte en double. LIEN