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CH : quand les problèmes refont surface | Les jeunes Leafs sont impressionnants | En rafale

CH : quand les problèmes refont surface

Au cours de ses 10 dernières rencontres, les Canadiens de Montréal affichent un dossier de 4-5-1. Lors des quatre derniers affrontements du club, le CH a joué pour ,500 et tous ces matchs se sont soldés par un pointage de 2-1, ce qui correspond d’ailleurs au pointage des trois derniers gains signés par la troupe de Michel Therrien.

L’attaque est en panne sèche et les tirs au but ont beau être nombreux, les chances de marquer ne sont pas les plus solides qui soient; on tire en périphérie et on ne se salit pas le nez dans les endroits où on marque les buts. Pour un, on en a largement parlé, Tomas Plekanec est méconnaissable et même son jeu défensif n’est pas à point et ne justifie pas son utilisation, ne serait-ce qu’au sein d’un troisième trio. Plekanec souffre d’une ScottGomezoïte aiguë et son rendement est vraiment inquiétant.

L’arrivée d’Andrew Shaw semble avoir relégué Brendan Gallagher au deuxième rang des petits guerriers favoris du coach. Pour Therrien, un favori, ça n’a pas de prix! Mais pendant ce temps, Gallagher broie du noir, de toute évidence, et il n’est pas le seul, Max Pacioretty également. Paul Byron a donné ce qu’il avait à donner sur le premier trio, il est temps de retourner sur la quatrième unité. David Desharnais est-il encore un joueur régulier dans la LNH? Tout indique que non. Alex Emelin redevient peu à peu le Emelin à risque des années passées. Torrey Mitchell et Phillip Danault ont arrêté de jouer au-dessus de leur tête. Jeff Petry, le troisième arrière du club, est inconstant. Brian Flynn ne devrait pas être de l’alignement de 23 joueurs, il gobe du temps de jeu et une prise d’expérience précieuse à un jeune comme Daniel Carr, Michael McCarron ou Charles Hudon (blessé actuellement).

On entend souvent dire que Michel Therrien est maître dans l’art de jongler avec ses trios et qu’il connaît beaucoup de succès quand il le fait… Or ce n’est plus le cas depuis une dizaine de matchs. Est-ce la faute de Therrien ou des joueurs? Sans être un fan du coach, à sa décharge, il n’a pas les outils pour composer deux bons trios au sein de son top-6. Il n’a qu’un top-4 : Alex Galchenyuk, Alexander Radulov, Max Pacioretty et Brendan Gallagher; tous les autres sont des joueurs de bottom-6. Depuis l’arrivée en poste de Marc Bergevin, David Desharnais et Tomas Plekanec ont pivoté un trio dans le top-9, il est temps de se départir d’un des deux, au minimum…

L’an dernier, lors de la glissade historique du club, jamais Marc Bergevin n’a posé un geste pour venir en aide à son équipe, il ne peut répéter deux fois la même erreur. À Bergevin d’agir avant que la chute ne se poursuive et ça commence par un centre en mesure de seconder Galchenyuk. Parlant du loup, on se pose une intéressante question ce matin dans La Presse : Et si Galchenyuk était demeuré à l’aile? (La Presse)

Les jeunes Leafs sont impressionnants

Après des années à patauger dans les bas fonds, des années à tenter de prendre des raccourcis pour accéder aux séries éliminatoires et à signer des joueurs autonomes vieillissants à grands coups de millions de dollars, on semble avoir enfin emprunté une voie qui mènera les Maple Leafs vers les hauts sommets du circuit.

Les Maple-Leafs de Toronto forment une équipe jeune, rapide et amusante à voir évoluer. En seulement deux années de reconstruction, Toronto a accumulé un bassin d’espoirs extraordinaire et après un quart de la saison de joué, l’équipe surprend avec un rendement qui dépasse largement les attentes. Si la défensive reste un point faible à améliorer, les hommes de Mike Babcock possèdent un talent fou en attaque et une participation aux séries éliminatoires dès cette saison n’est pas à écarter du portrait, même si la chose est peu probable.

Le risque des équipes en reconstruction qui connaissent un succès plus rapide qu’anticipé est de prendre des raccourcis. Les Flames de Calgary l’ont fait et ils sont rapidement retombés en fond de classement, tout comme les Islanders de New York. L’effet « tout nouveau, tout beau » peut rapidement s’estomper et les joueurs peu expérimentés ne sont pas outillés pour traverser les tempêtes éventuelles qui viennent avec la rigueur du calendrier régulier dans la LNH.

À Toronto, il ne faut pas s’imaginer qu’on peut accélérer les choses avec la signature d’un Kevin Shattenkirk à l’ouverture du prochain marché des joueurs autonomes. L’idée d’une reconstruction est de développer un groupe de jeunes et de s’assurer de les faire grandir ensemble afin qu’ils arrivent à maturité en même temps et qu’ils offrent deux ou trois années de fenêtre ouverte vers la Coupe Stanley, avant que leur situation contractuelle ne force des décisions budgétaires.

C’est pour cette raison que les Leafs ne devraient en aucun cas entrer dans une surenchère pour un John Tavares lorsque ce dernier deviendra joueur autonome dans deux ans. L’équipe est sur la bonne voie et les partisans sont excités, mais il faut toujours garder le plan initial en tête : construire pour arriver à maturité au même moment, tant en attaque qu’en défensive.

En rafale

– Ronaldo : une fraude majeure dans l’histoire du sport? (Le Devoir)

– Ça c’est triste comme nouvelle.

– Sans surprise, l’Association des joueurs a refusé l’offre niaiseuse de Gary Bettman et la Ligue nationale. La proposition en question était la suivante : permettre aux joueurs de participer aux prochains Jeux olympiques en retour d’une prolongation de trois ans de la convention collective.

– Ça tombe bien, le Canadien ne s’ennuie pas de Christian Thomas non plus.

– Une quote de Patrik Laine qui est passée inaperçue.

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