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C’est aussi à notre tour de « jouer »… et de crier vengeance!

J’en parle depuis le 25 septembre. Des dizaines d’autres personnes et groupes en ont aussi parlé avant et après moi. 

J’en ai parlé dans The Gazette, à CBC, au 98,5, puis j’ai créé des groupes Facebook en français et en anglais.

D’autres l’ont fait sur d’autres tribunes et d’autres groupes.

Certains ont même fait le tour du monde sur Youtube et ont obtenu des centaines de milliers de « likes » et de clics.

Partout, partout, partout, les fans se sont faits entendre depuis l’été dernier.

Partout, partout, partout, ils ont proposé différentes raisons pour boycotter la LNH et différentes façons de boycotter la LNH.

Et, bien sûr, jamais, jamais, jamais, la LNH n’a porté une véritable attention à ce que les fans leurs disaient.

Ont-ils oublié qu’en 2013 les réseaux sociaux sont l’équivalent du bouche à oreille sur le speed? On verra bien s’ils ont eu raison de nous ignorer.

Les visages de la honte…


À peu près toutes les idées ont été dites. J’ai même presque fini par me tanner moi-même d’en parler tellement LA chose à faire est évidente au retour du lock-out.

Et quelle est l’idée qui résume le mieux ce qui s’est dit depuis les derniers mois du côté des partisans prêts à se tenir debout?

La LNH et la AJLNH prennent leurs fans pour acquis d’une manière éhontée et il faut leur donner une bonne leçon, une bonne fois pour toute. Il faut les punir, leur « faire payer le prix ».

Un lock-out à chaque négociation de la convention, ça suffit! Celui-là était la goutte qui a fait déborder le vase.

Maintenant c’est donc l’heure de passer à l’action. C’est à nous de jouer. C’est à nous de nous faire entendre.

L’heure de la VENGEANCE a sonné!

Et c’est bien sûr seulement en s’attaquant à leurs portes-feuilles obèses que les partisans pourront se faire entendre, soit en parlant le seul langage que ces déconnectés comprennent : celui du gros cash sale.

Ça fait que : BOYCOTTONS!

Et boycottez-les de la manière qui vous convient le mieux. C’est l’addition des petits et grands gestes de chacun qui fera une différence au bout du compte.

Ils peuvent bien diviser la tarte 50/50 s’ils veulent. Nous avons notre mot à dire sur la grosseur de la tarte!

En sommes-nous assez conscients pour le réaliser pleinement pendant plus que quelques mois? Il commencerait à être temps!

329$ en moyenne par famille de 4 pour assister à un match de hockey dans les amphithéâtres de la LNH. C’est trop pour le peu de respect qu’on porte aux fans.

105$ en moyenne par personne au Centre Bell pour assister à un match de hockey. On ne parle pas de Paul McCartney, là! On parle d’un club qui n’a pas gagné la coupe depuis 20 ans!

Ça fait que…Tenons nous debout. Assis sur notre cul. Dans notre salon. Ou au bar. On ne pourra pas nous traitez d’extrémistes avec ça!

Gardez votre carte de crédit dans vos poches, puis votre argent dans votre portefeuille.

Save your money, comme dirait l’autre.

Apprendre à haïr et à se venger, ce n’est pas si malsain…
Je pense que c’est dans le film de Falardeau 15 février 1839 qu’un comédien dit que notre peuple a trop de misère à haïr et qu’il a le pardon trop facile.

J’ai aussi lu à quelque part que l’amour et la haine sont deux sentiments très rapprochés, au fond.

Émile Cioran, qu’il faut lire avec discernement, dit de son côté qu’en un sens il n’y aurait de plus libérateur, de plus vivant que la vengeance  : « Ne point se venger c’est s’enchaîner à l’idée de pardon, c’est s’y enfoncer, s’y enliser, c’est se rendre impur par la haine qu’on étouffe en soi ».

Dans ce cas-ci, je trouve que ç’a du sens!

Puis, un vieil adage ne dit-il pas que « la vengeance est douce au cœur de l’indien »? 

Et, enfin, il y a le bon vieux groupe Judas Priest qui chantait Screaming for vengeance!

 

Judas : eux-autres ils l’avaient!


Voyez-vous comme un genre de thème là-dedans?

Eh bien, j’aime le hockey au point d’haïr la manière avec laquelle Gary Bettman, les proprios et les joueurs (même s’il y en a des gentils) traitent leurs damnés « fidèles partisans » depuis trop longtemps.

Je dois donc me venger. Ça va me faire du bien. C’est aussi viscéral que ça. Je me sentirais mal de sortir des billets de ma poche pour les donner à Bettman et sa bande demain matin.

À mon avis, nous devons nous « venger ». Ça va tous nous faire du bien de nous tenir debout.

Le boycott, comme moyen de vengeance pacifique, est la meilleure manière de se « faire du bien » en rétablissant un certain sentiment de justice, en leur laissant clairement savoir qu’on n’est pas des caves et, en fait, qu’on est même un peu comme leurs vrais boss.

Pis, en plus, ça ne devrait pas trop nous faire mal comme « vengeance » ou comme « révolution » : maison, bar, ami(e)s, bière, whiskey, ailes de poulet, chips, pizza, TV ou ordis.

Ça fait que, 1+1…

Et si ça vous tente de venir joyeusement partager avec nous votre haine, votre amertume et les glorieux sentiments de vengeance qui vous animent c’est ici ou ici.

Merci, bonsoir!

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