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Carey Price doit se pratiquer à sourire

Connaissez-vous l’un des problèmes de Carey Price? Le cerbère du Canadien de Montréal doit démontrer qu’il est heureux, qu’il a du plaisir. Gilbert Delorme, un homme franc et authentique, veut que Carey Price ait du plaisir à jouer au hockey.

« Tu dois arriver à l’aréna avec le sourire, il faut que tu aies du plaisir. Un moment donné si tu joues pis tu ne t’amuses pas, ça ne marche pas. Il a un gros contrat, le monde l’aime à Montréal, il a une belle petite fille, une belle femme, tout va bien dans sa vie. Tabarouette, aie du plaisir et amuse-toi. » – Delorme

Là depuis quelque temps, il ne salue même plus les partisans après une victoire au Centre Bell. En plus de ça, il casse deux ou trois bâtons par entraînement. C’est bien correct de démontrer du caractère, mais ça ne doit pas devenir excessif. Sans s’acharner sur le 31, c’est vrai qu’il ne sourit pas et qu’il ne semble pas heureux de pratiquer son sport. Un sport certes sérieux, mais un « jeu » également.

Souris, la vie est belle, Carey. Imaginez comment ça ne doit pas être évident de côtoyer un gars qui n’est pas heureux. Dans votre boulot, lorsque l’un de vos collègues arrive avec une face de bouette, avouez que c’est titillant un tantinet. Les coéquipiers ressentent fort probablement ce que vous ressentez lorsque cette situation se présente à vous. C’est clair que ça dérange probablement au moins l’un de ses coéquipiers.

Le plus drôle, pendant cet épisode, Mathieu Darche a défendu son chum et Delorme a tenu à lui souligner. Quand c’est positif, c’est positif… mais quand c’est négatif, c’est négatif. Oui. Carey connaît plus de succès depuis son retour, mais a-t-il l’air plus heureux?

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