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Brendan Gallagher est peut-être trop dur avec lui-même

Brendan Gallagher, celui que plusieurs considèrent comme le vrai capitaine du Canadien, a toujours hurlé qu’il ne modifierait pas son style de jeu. Malgré les blessures sérieuses, les ecchymoses, les meurtrissures et la souffrance, il se met toujours le pif là où ça fait mal. Que ce soit en bas de territoire ou à quelques millimètres du gardien, il est dans le trafic. C’est d’ailleurs cette énergie qui lui a permis d’inscrire un impressionnant total de 31 buts, un sommet en carrière.

Par contre, pour Gally, ce n’est jamais suffisant. Il est un jeune très dur sur son corps, mais également très sévère envers lui-même. Le petit guerrier, il est humble, il dit les bonnes choses aux médias. Jamais il ne se cache de quoi que ce soit. En voici une autre preuve :

J’ai encore l’impression qu’il y a de la place pour m’améliorer. Je ne sais pas à quel point j’ai modifié mon style, j’essaye de rester le même joueur. J’ai essayé d’apprendre et de m’améliorer. Je me suis entouré de bonnes personnes et de très bonnes têtes de hockey. J’ai été en mesure de continuer à pratiquer le style qui me permet d’avoir du succès, mais en plus, de grandir en tant que joueur. Je me considère encore assez jeune et il y a encore beaucoup de place à l’amélioration.

Ces déclarations résument exactement l’être humain qu’est Brendan Gallagher. Un travailleur acharné, qui est toujours en mode apprentissage et qui s’entoure de bonne personne afin d’apporter des améliorations dans son jeu. Ce n’est pas donné à tous les athlètes d’agir ainsi et d’avoir cette attitude tant recherchée par Marc Bergevin.

Les joueurs comme Paul Byron ou Jonathan Drouin aiment jouer avec Gallagher parce qu’il est « facile » à comprendre. En plus de ça, il domine dans pratiquement toutes les catégories des statistiques avancées. Il permet aux gars qui jouent avec lui de performer davantage. Au fait, qui ne veut pas jouer avec Brendan Gallagher? Personne!

Lui, après la saison, il ne pensait pas à ses statistiques personnelles, mais à la fiche médiocre de l’équipe. Il était gêné pour les partisans, je vous le rappelle.

Des Gally, on en voudrait 23 à Montréal!

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