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Brad Marchand entache l’image de la LNH

Voilà un titre qu’on ne souhaiterait jamais lire.

Un choix de troisième ronde mesurant 5’9, apte à faire taire toutes les critiques à son endroit en devenant incontestablement l’un des meilleurs ailiers gauches de la LNH devrait servir de modèle aux jeunes amateurs de hockey, à qui l’on veut rappeler que le travail est la clef du succès.

Ce n’est malheureusement jamais ce que l’on retient de Brad Marchand, populaire pour ses frasques allant à l’encontre de tous les principes de base de l’esprit sportif.

Bien sûr, lorsqu’on pense à ces frasques de l’ailier des Bruins, on a tendance à identifier immédiatement ces fameuses lichettes, desquelles il est impossible d’arrêter de parler. Le problème de comportement de la peste a pourtant commencé bien avant cette scène saugrenue…

C’est par ses petits gestes, comme la popularisation du coup de bâton dans les bijoux de famille, que Brad Marchand est arrivé à exercer une influence négative sur le hockey.

Lorsque Brad Marchand apparait sur le téléviseur d’un Américain ne connaissant rien au hockey, ce n’est pas ses 17 points en 12 rencontres qui restent gravés dans sa mémoire. C’est cette image…

https://twitter.com/John_Sabol/status/992567917706440705

Cette satanée image qui donne raison à tous ceux qui croient que le hockey est un sport de barbares, dans lequel les règlements et la finesse ne sont que l’accessoire de la violence, dévorée par les partisans qui ne se déplacent que pour elle.

On en est rendus au point où les gestes de Brad Marchand sont tellement inusités que la LNH ne sait pas comment réagir, puisqu’elle ne possède aucun règlement à l’encontre de ceux-ci…

C’est à ce moment-là qu’il faut réaliser que tout ça va trop loin. Ce n’est pas à Brad Marchand d’avoir le dernier mot, mais à la meilleure ligue de hockey du monde, qui doit assumer pleinement son rôle d’ambassadrice, pour le bien sport.

Martin Leclerc rappelle qu’à un certain point, la LNH avait exigée que Sean Avery suive des thérapies visant à cesser ses écarts comportementaux.

Ce n’est pas à nous de trouver le remède à cette attitude déplorable. Ce n’est certainement pas à nous d’établir un diagnostic psychologique d’un être humain à partir d’un téléviseur…

C’est à la LNH d’agir. Même l’un des meilleurs pointeurs du circuit n’y a pas sa place s’il ne parvient pas à éviter de commettre des coups salauds et à respecter les principes de bases d’hygiène des êtres humains.

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