Bernardellout ? | Balbinotti se démarque avec le U18

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C’est le sujet de l’heure actuellement dans le monde de l’Impact.

Pendant que les Montréalais bénéficient d’une semaine de repos en MLS et se préparent au match retour face aux Whitecaps de Vancouver, tout le monde se questionne sur la bipolarité des performances de l’Impact.

Le staff de l’équipe, mené par Mauro Biello, doit évidemment faire un meilleur travail de préparation. Le milieu de terrain était horrible en début de match à Vancouver, et si les joueurs ont une partie de responsabilité, c’est tout de même Biello qui les a alignés d’entrée de jeu. À quoi s’attendait-il? Il doit mieux préparer son équipe, mentalement comme tactiquement.

C’est une question qui revient souvent, mais aurait-il besoin de l’appui d’un entraîneur plus expérimenté? Sans douter des qualités du comité qu’il forme avec Jason Di Tullio et Wilfried Nancy, peut-être qu’une figure plus forte, imposante, voir intimidante, pourrait améliorer le vestiaire.

Malgré tout, les problèmes passent et reviennent souvent par les mêmes joueurs. Le manque de profondeur de l’Impact est criant, notamment au milieu de terrain. Biello peut probablement se reposer sur un trio partant très solide, quoique vieillissant, en Donadel-Dzemaili-Bernier, mais les options sur le banc manquent… et font mal à l’équipe.

On ne peut pas penser s’attendre à grand-chose de Calum Mallace. Il est avec l’Impact depuis longtemps en MLS, ne montre pas réellement de courbe de progression, et s’est révélé tantôt un joueur utile de remplacement, tantôt incapable de suivre le rythme d’un match, et une fois magnifiquement décisif.

Adrian Arregui n’a simplement pas la confiance de Biello. L’entraîneur lui préfère un Bernardello complètement dépossédé de ses moyens, ce qui en dit beaucoup. Je persiste à croire que le jour où Arregui sera appelé à jouer devant la défense, accompagné de milieux relayeurs comme peuvent l’être Bernier ou Dzemaili, il offrira un jeu intéressant. Mais ce moment n’est pas encore arrivé pour Biello.

Ce qui amène à Hernan Bernardello, qui voit son deuxième passage à Montréal commencer à ressembler au premier. Plein de belles promesses, de belles intentions, mais peu de résultats, peu de chimie. Faut-il en arriver à la conclusion que la relation Bernardello/Montréal est tout simplement incompatible?

Ça a été un bon sujet de discussion dans le dernier Kan Foot Club, et l’excellent Vincent Destouches en a fait sa chronique de la semaine sur TVA Sports. Que faire avec Bernardello?

L’Argentin perd tous ses moyens sur le terrain. Sa condition physique est très discutable, lui qui semble essoufflé au quart du match, et il ne démontre pas le chien, le grit, nécessaire à un bon milieu défensif. Si Bernardello défendait bien, ne se livrait pas en pâture à ses adversaires et ne simulait pas une blessure ouvrant la porte à ses adversaires…

… On pourrait mieux pardonner son manque de flair offensif, ses passes imprécises et son manque d’imagination balle au pied. Mais ce n’est pas le cas. Dans le contexte actuel, son jeu est nuisible au collectif de l’Impact.

Peut-être qu’un séjour prolongé sur le banc lui ferait du bien et lui permettrait de regagner une certaine confiance, mais permettez-moi d’en douter.

Comme à sa première venue à Montréal, alors sous l’étiquette de joueur désigné, on attendait de Bernardello le fameux #6 défensif, box-to-box, qui s’acclimate parfaitement au jeu physique de la MLS. Force est d’admettre que l’équipe s’est trompée, et deux fois plutôt qu’une.

Les bonnes équipes en MLS ont des options viables et solides sur le banc, pour non seulement tenir le fort, mais avoir un impact sur le match. Actuellement, Bernardello n’est ni un partant ni une bonne option du banc. L’Impact doit sérieusement réfléchir à la possibilité de se débarrasser du contrat de Bernardello durant le prochain mercato, se libérer du salaire et une place internationale afin d’accueillir un joueur qui saura au minimum être une menace à partir du banc. Ou même percer l’alignement partant.

Mais qui voudrait de Bernardello, me demandez-vous?

Alors, #Bernardellout?

Une relève à encadrer
Ça a été dit et redit, la dissolution du FC Montréal pourrait faire mal à la relève de l’Impact de Montréal. Rien entre l’équipe U-18 et l’équipe première n’est jamais bon pour le développement des jeunes. La confiance gagnée l’an dernier par Ballou, Jackson et même Choinière est payante pour Montréal cette saison, et il faut s’assurer de la cultiver.

Il y a bien sûr le Fury d’Ottawa, qui est toutefois une organisation à part entière qui ne fera pas de cadeaux aux jeunes de l’Impact. On le voit avec les Meilleur-Giguère, Mkungilwa et autres Jimmy Sanon qui n’obtiennent pas énormément de temps de jeu.

Il reste que l’équipe U18 de l’Impact va bien actuellement, comme c’est souvent le cas depuis quelques saisons.

Un jeune fait particulièrement parler de lui, l’attaquant Gabriel Wiethaeupeur-Balbinotti.

Balbinotti a même ajouté 2 buts cet après-midi, portant son total à 21 réalisations, offrant une victoire de 5-2 face aux U18 de l’Union de Philadelphie. Mathieu Choinière, petit frère de David, a également marqué.

Balbinotti s’est joint à l’Académie de l’Impact il y a déjà 5 ans après une formation à Trois-Rivières avec l’Académie des Estacades, et le talent du québécois est manifeste. L’attaquant est dominant à sa dernière saison U18, mais où évoluera-t-il l’an prochain? Est-il déjà prêt à signer un contrat professionnel? C’est là que le FC Montréal s’avérait particulièrement utile…

Il est trop tôt pour parler d’un prochain Ballou, mais il demeure qu’on peut se permettre de s’exciter un peu avec la relève montréalaise. Ils étaient fort nombreux à regarder les performances de Ballou d’un peu trop haut, à dire aux partisans excités de se calmer, et ils doivent aujourd’hui s’en mordre les lèvres.

Espérons simplement que la dissolution du FC Montréal n’aura pas d’impact négatif sur le développement du jeune, où qu’il n’ira pas jouer ailleurs. Gabriel Balbinotti a déjà été scouté par le Bayern Munich, quand même…

L’avenir est prometteur avec l’Impact, c’est au moins ce qu’on aura appris cette semaine.

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