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« Avoir été à la place du Kraken, plusieurs équipes auraient pris Carey Price » – Pierre LeBrun

Plus tôt ce matin, le Québec a collectivement lâché un gros soupir de soulagement quand les gros informateurs de la LNH ont informé la planète hockey que Carey Price allait demeurer à Montréal. C’est finalement Cale Fleury qui ira à Seattle.

Angela Price nous l’avait dit, de ne pas nous inquiéter

Tout ça pour dire que Marc Bergevin a parié gros, mais il a finalement remporté son pari haut la main. Pourquoi? Parce qu’au cours des derniers mois, on a tous eu peur de voir le Canadien perdre Jake Allen, Ben Chiarot, Phillip Danault ou Carey Price… et que ce sera finalement Cale Fleury qui va quitter.

Marc Bergevin a bien joué ses cartes. Il savait que le Kraken voulait miser sur la flexibilité du plafond salarial, ce qui l’a poussé à laisser Carey Price libre comme l’air. Et ça a marché puisque le Kraken n’a en effet choisi (en grande majorité, du moins) que des gars qui n’ont pas un gros contrat.

Mais est-ce que cela veut dire que Marc Bergevin n’a pas eu chaud? Non. Dans les faits, il a sans aucun doute stressé comme rarement auparavant, et ce, même si le contrat et les blessures de Carey Price se voulaient une clause de non-mouvement en tant que tel.

C’est le prix à payer (stresser) quand tu prends un tel risque.

En ce moment, le Canadien se sent très bien puisque le stress vient de tomber et parce que le gardien de franchise est toujours à Montréal – et ce, qu’il soit blessé ou pas.

C’est ce que Pierre LeBrun affirme dans une vidéo publiée sur TSN.

Même si l’idée venait de Carey Price, qui s’est dit que son salaire allait empêcher le Kraken d’aller de l’avant, Marc Bergevin a quand même accepté de laisser son gardien à découvert… et le Kraken en a profité.

On sait que les proprios du Kraken aimaient vraiment l’idée de choisir Carey Price lors du repêchage d’expansion. À quel point? Au point où l’agent du gardien était en contact tous les jours avec Ron Francis pour discuter. Mais ce dernier, qui avait le mot final, n’a pas choisi de le repêcher.

Évidemment, l’histoire ne dit pas si l’agent leur a demandé de le choisir ou leur a dit de rester loin du gardien. Mais au final, après une étude en profondeur du dossier, Seattle a visiblement choisi de passer son tour sur celle-là.

Pierre LeBrun rapporte cependant que ce ne sont pas tous les dirigeants de la LNH qui auraient pris une telle décision.

Carey Price s’est dit que son contrat allait empêcher le Kraken de le sélectionner, ce qui a permis de protéger Jake Allen.

Par contre, plusieurs équipes m’ont mentionné qu’avoir été à la place du Kraken (équipe d’expansion), elles auraient pris Carey Price. – Pierre LeBrun

Évidemment, on parle d’équipes qui l’auraient fait si elles avaient été dans la position du Kraken, soit une équipe d’expansion. Après tout, son salaire actuel est trop élevé pour un club qui n’est pas un club d’expansion.

Notons aussi, pour les besoins de la cause, que Carey Price a une clause de non-mouvement qui a été levée seulement pour Seattle. Elle reviendra en place suite au repêchage.

Au final, l’idée de Price a permis de protéger Jake Allen, sur qui il compte pour tenir le fort dans un rôle de gardien 1A/1B en saison régulière – surtout si le #31 devait manquer le début de saison en raison d’une blessure.

Reste à voir si le Kraken va regretter sa décision.

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