betgrw

Anthony Mantha: pourquoi la patience a ses vertus avec les choix de 1re ronde… | En rafale

On peut affirmer sans se tromper que le Québécois Anthony Mantha appartient à la Ligue nationale pour de bon. L’ailier droit format géant a explosé avec 15 points, dont sept buts, à ses 12 derniers matchs.

Conséquemment, l’entraineur-chef des Red Wings Jeff Blashill commence à lui donner du temps de jeu: Mantha est le troisième attaquant le plus utilisé de son équipe. Toutefois, il est pertinent de mentionner que cinq attaquants reçoivent plus de temps de glace que lui en avantage numérique en moyenne. Par ailleurs, ses indices de possession en font le meilleur joueur de son équipe. De quoi mettre en perspective son efficacité offensive.

Mantha travaille devant le filet, le long des bandes. Il protège bien sa rondelle et fabrique des jeux. Que voulez-vous, lorsqu’on confère à un gaillard de 6’5 une certaine agilité, de bonnes mains et des instincts offensifs aiguisés, on crée un monstre que les défenseurs adverses peinent à contenir…

Un argument peut être défendu selon lequel Mantha est encore plus important aux Red Wings que l’est Henrik Zetterberg à l’heure actuelle. Je dis bien à l’heure actuelle, car les choses peuvent changer rapidement et il est mal avisé de parier contre celui qu’on surnomme «Z».

Pourtant, Mantha n’a pas cheminé sans heurt. Des attentes énormes pesaient sur ses épaules après une saison de 120 points dans la LHJMQ. Les Red Wings, réputés pour leur zèle dans le développement des joueurs, n’étaient pas fermés à l’idée de le voir commencer immédiatement dans la LNH, en outrepassant la Ligue américaine. Une blessure a toutefois rendu cet exploit impossible, et Mantha a finalement connu une première saison difficile dans la LAH, ce qui a même fait réagir le vice-président de l’équipe Jim Devellano, qui a qualifié son jeu de «très décevant».

À un certain moment, le nom de Mantha circulait allègrement dans les rumeurs de transaction. Le Québécois est passé à deux doigts d’être un membre des Leafs dans une transaction impliquant Dion Phaneuf.

Heureusement, le désastre a été évité à Detroit et Ken Holland n’a pas à composer avec le lourd contrat de Phaneuf, tout en étant privé de son marqueur naturel. Les Red Wings marquent déjà peu de buts, imaginez…

Cela devrait servir de leçons à plusieurs directeurs généraux: la patience est de mise avec les choix de première ronde, et rarement a-t-on la main heureuse dans une transaction lorsqu’on démissionne trop rapidement sur un espoir. Je suis persuadé que les Capitals de Washington aimeraient pouvoir employer Forsberg avec Ovechkin et Backstrom…

C’est aussi bon pour Nikita Scherbak, chez le CH, qui avait connu un baptême en-deça des attentes dans la LAH avant de sortir de sa coquille cette année. Idem pour Michael McCarron, qui pourrait apporter une certaine contribution offensive dans la LNH, s’il continue de progresser…

En rafale
– Un profil de l’espoir du Tricolore Matt Bradley.

– La fin d’une séquence historique pour le Real Madrid!

– Sergei Bobrosvky pourrait très bientôt revenir au jeu. (RDS.ca)

– Une séquence glorieuse pour celui que Don Cherry appelle «le prochain Carey Price».

– George McPhee mise sur l’expérience pour réussir son pari à Las Vegas. (TheHockeyNews)

PLUS DE NOUVELLES