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Andrighetto à la croisée des chemins | Un bon spectacle à Toronto | En rafale

Sven Andrighetto à la croisée des chemins

Au terme de son dernier match en 2016, une défaite en prolongation contre les Penguins de Pittsburgh, les Canadiens de Montréal ont rétrogradé l’attaquant Sven Andrighetto.

Cette rétrogradation en dit long sur les plans de l’organisation en ce qui concerne l’ancien de la LHJMQ. D’ailleurs, c’est à Bobby Farnham qu’on a fait appel pour agir à titre de treizième avant.

On dit souvent que c’est en misant sur un atout en particulier qu’un athlète parvient à atteindre la LNH. Évidemment, quelques joueurs possèdent plusieurs atouts dominants, on pense à un Alex Ovechkin par exemple, qui déploie à la fois un coup de patin de premier plan, un tir foudroyant, un gabarit avantageux et un sens du jeu très supérieur à la moyenne. On peut aussi penser à Patrick Kane, qui possède la vision, les mains et la rapidité pour s’élever au rang des meilleurs.

Si Paul Byron a pu s’élever au rang de joueur important chez les Canadiens de Montréal, c’est d’abord et avant tout parce qu’il a su mettre à profit sa qualité principale: son coup de patin. C’est vraiment ce talent qui lui a permis de se démarquer, puisque Byron ne possède pas les meilleures mains et son gabarit frêle ne correspond pas nécessairement aux standards actuels dans le circuit Bettman.

L’histoire de Paul Byron n’est pas banale, mais elle n’est pas du tout unique, puisque de nombreux cas du genre sont déjà survenus dans la LNH au fil des ans. Par cas dans le même genre, on parle de joueur négligé, délaissé par une ou plusieurs formations, ignoré au repêchage ou sorti de nulle part qui, soudainement, se retrouve dans une chaise qui lui convient parfaitement et où sa contribution fait en sorte qu’il devient un joueur important pour son équipe.

Dans le cas de Sven Andrighetto, le problème est là, le jeune attaquant ne possède pas de qualité dominante pour lui permettre de se démarquer au plus haut niveau de compétition. Son gabarit le désavantage, il n’a pas le meilleur coup de patin, il n’a pas un laser comme lancer, il n’est pas robuste et n’a pas les mains les plus agiles. Oui il possède du talent, mais rendu à ce niveau, des mouvements de rondelle comme il sait en faire sont communs. Qui plus est, Andrighetto n’a pas cette conscience défensive qu’a développé Paul Byron, il est plutôt enclin à commettre des impairs dans sa zone et à conserver le disque trop longtemps.

On lui souhaite sincèrement de parvenir à s’établir sur une base permanente dans la LNH, mais plus le temps passe et moins les chances qu’il y parvienne sont bonnes. À Montréal, Sven Andrighetto ne deviendra jamais un régulier, surtout avec Michel Therrien derrière le banc.

Un match en extérieur réussi

On aura beau dire, la présentation de matchs en extérieur par la LNH demeure un événement spectaculaire. Les Maple Leafs de Toronto recevaient la visite des Red Wings de Detroit pour l’occasion de la Classique du centenaire de la LNH, au BMO Field. Le BMO Field n’était pas rempli à pleine capacité pour l’occasion.

Le paysage était de toute beauté, chapeau à la LNH là-dessus

On a pu y voir des images à s’y méprendre avec un jeu vidéo

On a même pu assister à du rififi, comme diraient certains journalistes sur le beat du CH

Et à un moment cocasse qui a suivi l’escarmouche entre Steve Ott et Matt Martin

Si le spectacle était somme toute ordinaire après deux périodes de jeu, on a été servi par une avalanche de buts en troisième période. Les Leafs, qui tiraient de l’arrière 1-0, ont explosé avec quatre filets consécutifs et pensaient bien s’en tirer facilement avec le gain, mais les Wings ont effectué une remontée de tous les diables pour finalement créer l’égalité 4-4 avec 1,1 seconde à jouer, l’œuvre d’Anthony Mantha, son deuxième filet de la partie.

Le match s’est soldé par un pointage de 5-4 en faveur du Toronto en prolongation, grâce au 20e but de la campagne d’Auston Matthews.

Juste une constatation assez évidente: après une séquence incroyable de plus d’un quart de siècle d’apparitions consécutives au rendez-vous printanier dans la LNH, les Red Wings de Detroit seront écartés des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Ils n’ont pas le talent, ni la profondeur pour y accéder.

 

En rafale

– Michael McCarron est un fan des Lions de Detroit

– Direction liste des éclopés pour un défenseur des Devils

– Le Lightning a procédé au rappel d’un ancien de la LHJMQ, comme quoi les Canadiens ne sont pas les seuls à être éprouvés par les blessures.

– Un passager de zamboni bien spécial à Anaheim…

– Pour les amateurs de « hockey comme dans le temps »…

– Un plateau avec les Sénateurs d’Ottawa pour Chris Kelly

– En voilà un qui voulait faire parler de lui!

 

 

 

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