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Alexis Lafrenière ressemblerait davantage à Malkin qu’à Crosby

Il y a longtemps qu’un joueur n’avait pas fait sa marque aussi tôt qu’Alexis Lafrenière, en vue de son année d’éligibilité. Le Québécois n’a que 16 ans et ne pourra être repêché qu’en 2020, mais déjà les experts lui attribuent la pression qui vient avec un premier choix au total projeté.

À sa première saison dans le circuit à l’âge de 16 ans, à Rimouski, Lafrenière a assez impressionné. Mais devrait-il être comparé à Sidney Crosby pour autant?

Probablement pas.

Si le natif de St-Eustache a été absolument excellent cette saison, cumulant 42 buts et 38 passes (80 points) en 60 rencontres, ce n’est RIEN comparé à la saison recrue de 135 points (dont 54 buts) en 60 matchs de Crosby. Il avait alors 16 ans, lui aussi. Les chiffres de Lafrenière ne sont pas moins importants, mais il faut tout de même se calmer avec les comparaisons qui attachent son nom à celui de Crosby.

Car de toute façon, les styles de jeu et personnalités des deux joueurs ne se ressemblent aucunement. Son préparateur physique Stéphane Dubé le comparerait plutôt à Malkin, s’il avait le choix.

Dubé sait de quoi il parle. Jusqu’en 2008, il accompagnait les deux centres des Penguins dans leur préparation physique, à Pittsburgh, et peut maintenant effectuer des comparaisons logiques et plus poussées.

Sidney et Alexis seraient complètement différents. La seule chose qui rend la comparaison quelque peu logique est probablement le statut de future franchise player. 

Le #87 des Penguins verrait beaucoup le hockey comme un travail. Il aime ça, oui, mais il a une vision différente que celle de Lafrenière, qui joue purement pour le plaisir et qui apprécie toutes les facettes du sport. Il est un vrai passionné de tout ce qui l’entoure.

« Pour ce qui est de la personnalité, il me fait plus penser à Evgeni Malkin, que j’ai aussi eu à Pittsburgh, qu’à Crosby. »

Niveau des statistiques, il est un peu plus difficile de comparer les deux puisque Malkin ne jouait pas dans une ligue comme la LHJMQ, à 16 ans. Rien n’est comparable.

De toute façon, il reste encore environ deux ans à Lafrenière pour devenir encore meilleur et développer son style de jeu. Il est encore beaucoup trop tôt pour dresser des comparaisons logiques.

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