Alex Galchenyuk a-t-il trouvé sa signature?

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La plupart des bons tireurs de la ligue nationale ont une marque de commerce qui les distingue lorsqu’ils marquent des buts.

Max Pacioretty fait souvent mouche dans des situations de contre-attaque où il utilise sa vitesse pour dégainer hors l’aile en pleine foulée. Brendan Gallagher, lui, récupère les rebonds ou dévie des rondelles devant le filet comme le faisaient Brian Gionta et Ryan Smith dans leur jeune temps.  Steven Stamkos et Alex Ovechkin sont quant à eux particulièrement menaçants en avantage numérique lorsque campés au cercle gauche des mises au jeu, prêts à libérer un lancer frappé du tonnerre.

Adopter une signature dans son jeu est une partie sous-estimée du développement d’un joueur dans la LNH. Lorsque celui-ci apprivoise son bagage d’habiletés et identifie lesquelles sont les plus efficaces en situation de jeu, face aux meilleurs joueurs au monde, il est alors plus en confiance, et plus à même de prendre son envol.

C’est pourquoi il est encourageant de constater une tendance dans les buts d’Alex Galchenyuk: ce dernier prend de plus en plus ses aises sur le fameux half-board en avantage numérique. Le half-board, pour les non-initiés, c’était la niche d’Alex Kovalev et un poste névralgique de toute attaque massive afin d’assurer une bonne circulation de rondelle et une menace de tir sur réception.

Sept des 14 buts de Galchenyuk cette saison (50%) ont été inscrits à l’aide d’un lancer sur réception hors l’aile. Puis, le but de Markov face aux Flyers, la semaine dernière, a été marqué sur le retour d’un de ces tirs. De quoi ressasser des souvenirs du bon vieux Mike Cammalleri…

Ces « garnottes », comme dirait P.K., l’Américain les pratique sans cesse à l’entrainement.

À l’aile ou au centre? Peut-être à droite…

Le débat est ravivé de plus belle, car le jeune tire son épingle du jeu à l’aile gauche tout récemment. Sauf que je persiste à croire qu’il ne s’agit pas du scénario idéal pour son développement.

Il y a beaucoup de raisons de croire que Galchenyuk serait mieux servi à manier la rondelle dans le corridor central. D’ailleurs, les statistiques démontrent qu’il y est plus dynamique. À l’aile, il a néanmoins le luxe d’évoluer en compagnie de Plekanec et Gallagher, ce dont il ne peut bénéficier autrement. Le tout pourrait être réglé en bâtissant patiemment une chimie entre Pacioretty et le numéro 27, mais Michel Therrien fuit cette option comme la peste pour une raison obscure.

S’il fallait que la direction décide d’en faire un ailier en permanence, l’utiliser à droite est une avenue devant absolument être considérée. C’est lorsqu’il décampe sur ce flanc qu’il effectue ses poussées les plus incisives ainsi que ses meilleures frappes. Cela lui confère également l’avantage de converger au centre de la glace sur son coup droit.

Qu’importe, qu’il oeuvre à l’aile ou au centre, nul doute qu’il constituera un morceau important du noyau du Canadien au cours des prochaines années. On attend la dernière petite poussée avant l’éclosion définitive, celle qui en fera un attaquant de 60 à 65 points… Bon pour l’élite selon les standards modernes.

En rafale
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Les Devils, eux, réussissent à gagner avec un alignement significativement inférieur.

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À moment donné, il fait partie du problème…

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