Lorsque les Rangers et Jeff Gorton ont pris la décision de rénover leur fondation, de remettre tout ça à neuf, c’est Alain Vigneault qui a dû annoncer aux joueurs que les dirigeants abdiquaient. Qu’ils mettaient une croix sur cette saison-ci afin de conclure des mouvements dans le but de reconstruire.
Alain Vigneault a été désigné pour annoncer la nouvelle aux joueurs, quand la direction a choisi la reconstruction. Il admet qu'un climat d'incompréhension régnait chez les joueurs #Rangers #CH
— Patrick Friolet (@PFrioletRDS) February 22, 2018
À la suite de cette annonce, un climat d’incompréhension régnait dans le vestiaire. C’est facile de comprendre les joueurs puisque l’équipe était positionnée au sein du Wild Card à ce moment précis. En janvier, lorsque l’organisation a décidé de faire un 360 degrés, l’équipe était bien positionnée… et après, tout s’est effondré. Le mental et la confiance des soldats ont été ébranlés.
Vigneault :
"Quand l'histoire est sortie en janvier, on était en position des séries, on était la première équipe wildcard. Et quand l'annonce est sortie, on était quand même à trois points d'une place en séries"#Rangers #RDS
— Patrick Friolet (@PFrioletRDS) February 22, 2018
Si l’on se fie au pilote de l’équipe, il y a désormais deux clans : celui de la direction et celui du groupe des entraîneurs. Ils ne sont plus ou pas sur la même page. Comme l’a si bien imagé Vigneault, pour qu’une équipe ait du succès, elle doit avoir le même agenda… et non deux. C’est à ce moment précis que les relations deviennent tendues et que l’homme derrière le banc n’a plus sa place.
Alain Vigneault sur la volonté de reconstruire des Rangers :
"Pour avoir du succès, il faut avoir un seul agenda, celui de l'équipe. Quand on dit que l'équipe veut reconstruire et que tout le monde est disponible, ça fait plusieurs agendas. C'est difficile."#Rangers #RDS
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Faut le dire. Vigneault ne semble avoir aucune motivation à amorcer ce type d’aventure avec les Rangers de New York. Depuis cette lettre ouverte au public, Vigneault et ses joueurs vivent un cauchemar. Ils doivent sans arrêt répondre aux nombreux questionnements des journalistes.
La transparence de la haute direction des Rangers, perçue positivement par plusieurs observateurs, a mis énormément de pression sur l'entraîneur et les joueurs, qui doivent répondre à des questions à tous les jours. Je vous en parle plus tard à #RDS #Rangers #CH
— Patrick Friolet (@PFrioletRDS) February 22, 2018
Mais, au final, les joueurs continuent d’y croire, malgré la tonne de rumeurs qui circulent au sujet de certains joueurs… comme Ryan McDonagh, par exemple.
Marc Staal :
"Cela peut sembler ridicule, mais si nous collons quelques victoires, nous sommes encore dans le coup !"#Rangers #CH #RDS
— Patrick Friolet (@PFrioletRDS) February 22, 2018
Est-ce vraiment payant toute cette transparence?