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Agostino et Chaput n’étaient pas assez bons pour jouer en haut

Ce n’est pas moi qui le dis, mais Joël Bouchard lui-même : Je leur ai dit dès nos premières discussions qu’ils n’étaient pas assez bons pour jouer en haut, Joël Bouchard qui jase de Kenny Agostino et Michael Chaput.

C’est donc de cette façon que les joueurs sont motivés lorsqu’ils évoluent chez le Rocket de Laval. Bouchard est un entraîneur très dur, mais qui a les aptitudes pour faire progresser des jeunes, et de bien les encadrer afin qu’ils deviennent des joueurs de la LNH. Chaput et Agostino étaient tout près de la LNH lorsqu’ils étaient au sein du club-école. Quelques soupçons de Bouchard et les deux attaquants sont en train d’impressionner, à leur façon, chez le Canadien de Montréal.

Voici une citation recueillie par Renaud Lavoie :

Tu veux que les joueurs exploitent leurs forces, souligne Joël Bouchard, et que leurs faiblesses ne leur fassent pas mal. La LNH ça ne donne aucune chance et j’appelle ça le syndrome de Bambi à pattes cassées. Si tu as des faiblesses, tu vas te faire rattraper assez vite. Tu vas être correct quatre ou cinq matchs, c’est tout. Ils n’ont pas pris mon message de façon négative et ils ont tenté de s’améliorer et ça reste le défi de leur carrière. – Bouchard

Son image de Bambi est drôle, mais c’est tellement vrai. Souvent, des joueurs de la Ligue américaine, avec un certain potentiel, débarquent dans la LNH, il performe très bien pendant quelques rencontres… et ça s’estompe pas la suite. L’un des exemples que je retiens ici : Daniel Carr. Le petit bulldog jappait fort lorsqu’il débarquait chez le Canadien, mais les jappements devenaient pas mal moins agressifs avec le temps.

Bref, Bouchard a réussi sa mission avec Agostino, Chaput et Brett Kulak, donc maintenant, Xavier Ouellet et Victor Mete sont ses nouveaux défis. S’ils sont ouverts aux consignes du pilote passionné qu’est Bouchard, les chances de réussites sont excellentes.

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