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À ce rythme, Brock Boeser marquera l’histoire de la LNH

C’est connu, le repêchage n’est pas une science exacte!

Lorsqu’une équipe optimiste sélectionne dans le dernier tiers de la première ronde, elle croit avoir mis la main sur un bon joueur appartenant au top 6 offensif ou au top 4 défensif. Dans des repêchages forts, certains recruteurs pensent même avoir obtenu de futurs joueurs aptes à évoluer sur des premières unités!

Parfois, posséder une machine à remonter dans le temps pour entendre les discussions entre les recruteurs au moment de sélectionner un espoir serait le plus grand rêve de tout chroniqueur.

En 2015, quelles étaient les impressions des dirigeants de Vancouver, quelques instants avant que Brock Boeser enfile les couleurs des Canucks? Ceux-ci possédaient probablement le sentiment d’obtenir un ailier intéressant, se démarquant par sa vitesse et sa gâchette rapide. Peut-être avait-on espoir de le voir se démarquer chez les professionnels de temps à autre par ses habilités de passeur… sans trop maintenir d’attentes à son endroit.

Même l’organisation des Canucks aurait été bouche bée d’apprendre que 30 mois plus tard, Brock Boeser empilerait de meilleures statistiques qu’un ancien premier choix au total, ayant également connu des moments extraordinaires!

En ce moment, Boeser fait excellente figure dans l’histoire des recrues après le lockout, mais aspire à un exploit beaucoup plus grand!

S’il parvient à maintenir son rythme de croisière, l’Américain culminera la saison 2017-2018 avec 45 buts, soit une production égale à celle de Luc Robitaille et Dale Hawerchuk, lors de leur année recrue.

Ce n’est pas comme si Boeser avait été transporté par un joueur de centre élite depuis le début de la campagne! Ses compagnons de trio ont été Bo Horvat, Sven Baertschi, Thomas Vanek et Sam Gagner!

Compte tenu de la blessure qui touche Horvat et de la débandade des Canucks au classement général, sa venue semble vraiment la seule chose qui garde les partisans devant leurs téléviseurs, à ce point-ci de la saison.

Reste à voir si dans une vingtaine d’années, on parlera de Brock Boeser comme une légende du hockey, ou du joueur intéressant que croyaient probablement avoir sélectionné les Canucks de Vancouver.

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