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10 réflexions: et si Vigneault remplaçait Therrien? | Joël Bouchard: le prochain coach des IceCaps? | En rafale

1- Une déroute majeure causée par la blessure de Price

Après neuf matchs cette saison, les Canadiens présentaient une fiche de 9-0-0 et avaient accumulé 18 points au classement. La majorité des observateurs voyaient le CH comme l’équipe à battre pour remporter la Coupe Stanley. Cinq mois plus tard, qui aurait pu prédire que le CH alignerait des joueurs comme Lucas Lessio, Stefan Matteau, Victor Bartley, Joel Hanley, Darren Dietz, Mike Brown, Ben Scrivens et John Scott? Probablement personne. Les blessures ont-elles joué un rôle majeur dans la débandade? Non. Il n’y a qu’une blessure, celle de Price, qui a joué un rôle majeur, car avec le gardien étoile en santé, en étant très conservateur, le CH aurait au minimum huit gains de plus, et ces huit victoires signifient 16 points et donc le troisième rang dans la section Atlantique.

Comment arriver à ce constat? Sur les 24 défaites de Mike Condon, excluant les défaites en surtemps, seulement six fois il a maintenu un pourcentage d’arrêts supérieur à 0,900. Sur les huit défaites de Ben Scrivens, une seule fois il a maintenu un pourcentage d’arrêts supérieur à 0,900, et sur les trois revers de Tokarski, jamais il n’a dépassé le seuil des 0,900 au niveau du pourcentage d’arrêts, ce qui signifie que sur 35 revers du CH cette saison, le gardien (autre que Price) n’est pas parvenu à maintenir un pourcentage d’arrêts de plus de 0,900… Le pourcentage d’arrêts de Price en carrière est de 0,920. Cette année il a maintenu un pourcentage d’arrêts de 0,934 en 12 matchs et l’an dernier il a terminé la saison à 0,933 après 66 parties.

2- Que se passe-t-il avec Tomas Plekanec?

Depuis le 12 février, les performances de Tomas Plekanec ont de quoi inquiéter les Canadiens et son personnel de direction, qui lui a octroyé un généreux pacte de deux ans pour une somme de 12 millions $ plus tôt cette saison. À ses 24 derniers matchs, Plekanec a marqué un seul but et il a ajouté huit mentions d’aides pour un total de neuf points. En seulement huit occasions, Plekanec est parvenu à maintenir un pourcentage de plus de 50% dans le cercle des mises en jeu. Neuf points en 24 matchs signifie un rythme d’environ 30 points durant une saison complète. À souhaiter que ce ne soit qu’un passage à vide pour le vétéran joueur de centre.

3- Pateryn : le CH doit lui faire une place sur le top-6

Au cours des premiers mois de la saison, Greg Pateryn s’est contenté du rôle d’observateur dans les gradins du Centre Bell. À l’instar de Jarred Tinordi, qu’on a fini par « gaspiller », Pateryn attendait son tour patiemment, prenant part aux entraînements sans avoir la chance de jouer les matchs. Quand on lui a enfin donné l’occasion de montrer ce qu’il pouvait faire, le grand défenseur a très bien répondu et il est maintenant impensable d’imaginer que le CH ne lui fera pas une place au sein de son top-6 l’an prochain. Pateryn amorcera la première année d’un contrat de deux ans à partir de la prochaine saison, dont la charge sous le plafond salarial (cap hit) ne sera que de 800 000$ annuellement, une aubaine pour un droitier de troisième paire.

4- Un beau geste à l’endroit de John Scott

Au cœur de la tourmente dans laquelle le CH s’est embourbé, on a vu une multitude de dossiers gérés d’une bien drôle de manière du côté de la Flanelle. Toutefois, il faut reconnaître que l’idée de donner un match à John Scott pour « services rendus » est un beau geste de la part de la direction. Surtout dans la situation actuelle de l’équipe, qui tombera en vacances à la fin de la semaine. On a vertement critiqué le Tricolore au cours des derniers mois, mais historiquement, l’organisation s’est toujours fait un point d’honneur de démontrer beaucoup de classe et c’est là une belle démonstration de reconnaissance à l’endroit du Joueur par excellence du dernier Match des étoiles de la LNH.

Qui plus est, le cirque médiatique entourant l’arrivée de Scott a permis d’orienter les réflecteurs ailleurs que sur les blessures de Carey Price et P.K. Subban… #ThéorieDuComplot

5- On n’a jamais assez de défenseurs…

Marc Bergevin a souvent dit qu’une équipe n’avait jamais assez de défenseurs et la présente saison tend à lui donner raison, puisque le CH a vu défiler ses arrières à l’infirmerie tout au long de la campagne. Il y a plus de défenseurs blessés que l’équipe en aligne habituellement pour un match, du jamais vu dans l’histoire de l’équipe. Incroyable, mais vrai, le CH a aligné tous ces défenseurs le temps d’au moins un match cette saison : P.K. Subban, Andreï Markov, Nathan Beaulieu, Jeff Petry, Alexeï Emelin, Mark Barberio, Greg Pateryn, Joel Hanley, Darren Dietz, Tom Gilbert, Brett Lernout, Morgan Ellis, Jarred Tinordi et Victor Bartley… Quatorze défenseurs, en plus du nouveau venu, Ryan Johnston, qui devrait enfiler l’uniforme au moins une fois d’ici la fin de cette désastreuse campagne.

6- On n’a jamais assez de gardiens de but!

À New York, les Islanders ont un autre genre de problème lié aux blessures à une position précise : les gardiens de but. Alors que les Isles sont en pleine course aux séries éliminatoires, ils viennent de rappeler le gardien Christopher Gibson pour secondes Thomas Greiss, alors que Jaroslav Halak et Jean-Sébastien Bérubé sont tous les deux blessés. Ce n’est pas une tâche facile que d’accéder aux séries éliminatoires avec un numéro deux et un numéro quatre devant le filet, heureusement que New York a pu accumuler quelques points pour se placer avantageusement dans la course, à l’aube de la dernière semaine d’action en saison régulière. LIEN

7- Vigneault critiqué à New York

Si les Islanders sont aux prises avec des problèmes devant les buts, leurs voisins de la Grosse Pomme, les Rangers, ont également leur part de problèmes. L’entraîneur chef de l’équipe, Alain Vigneault, est la cible favorite du journaliste Larry Brooks, qui n’hésite pas à pointer des erreurs de coaching de celui qui a dirigé le CH de 1997 à 2000. À Montréal, Michel Therrien pique des saintes colères quand on lui suggère qu’un tel joueur aurait possiblement pu être utilisé dans une situation précise et fustige celui qui pose la question en l’accusant de second guessing… Pour sa part, Brooks, qui a déjà vécu une situation assez folle avec un coach des Rangers, John Tortorella pour ne pas le nommer, critique ouvertement le choix de joueurs dans la formation de l’équipe et suggère même des solutions! Ici par exemple, Brooks explique ne pas comprendre l’entêtement de Vigneault de préférer Dan Girardi et Dan Boyle à Dylan McIlrath. Les journalistes n’ont pas le même courage partout à travers la LNH…

8- Et si Vigneault était congédié, est-ce que Bergevin doit sauter sur l’occasion?

En juin 2013, Alain Vigneault a signé un lucratif contrat de cinq saisons pour diriger les Rangers de New York. Le pilote québécois a très bien fait, menant l’équipe à sept rondes éliminatoires en deux ans, soit une finale de la Coupe Stanley et une défaite dans le carré d’as, en finale de l’association de l’Est. Il serait donc très étonnant de voir Vigneault perdre son emploi, mais on ne sait jamais dans la LNH. Si jamais les Rangers décidaient de le limoger, est-ce que Marc Bergevin devrait considérer sa candidature immédiatement pour remplacer le personnel d’entraîneurs actuellement en place? Tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas statué sur le cas de Michel Therrien, il y aura des spéculations à profusion, mais un entraîneur de la trempe d’Alain Vigneault, qui possède à la fois compétence, expérience et qui s’exprime aisément tant dans la langue de Shakespeare que celle de Molière, ça ne court pas les rues. Vigneault a connu un passage houleux à ses débuts derrière le banc d’une équipe de la LNH à Montréal, le mot houleux étant bien choisi puisque ce dernier avait Réjean Houle comme directeur général, ce qui n’est pas une sinécure pour un entraîneur. À ses neuf dernières saisons derrière le banc d’une équipe de la LNH, Vigneault a vu son équipe disputer 19 rondes de séries éliminatoires. Au cours de la même période, Mike Babcock a vu son équipe disputer 16 rondes de séries, Joel Quenneville 22 rondes et Darryl Sutter 18 rondes.

9- Joël Bouchard : un nom à suivre de près

Dans les dernières semaines, on m’a soufflé à l’oreille que Joël Bouchard recevait beaucoup d’appels de la part de plusieurs dirigeants et de plusieurs dépisteurs de la LNH pour obtenir de l’information sur les joueurs de la LHJMQ. On m’a également confirmé que Bouchard était tenu en très haute estime par plusieurs décideurs du circuit Bettman. Avec le poste de Sylvain Lefebvre qui fait l’objet de nombreuses critiques avec les IceCaps de St. John’s, est-ce que le nom de Joël Bouchard pourrait émerger à titre de prochain entraîneur du club-école des Canadiens? Bouchard est une formidable « tête de hockey », en plus d’être un homme articulé et brillant. Certes, il a ses carences, comme tout le monde, mais le CH pourrait grandement bénéficier de ses compétences, que ce soit dans la LAH ou même derrière le banc du Tricolore, comme adjoint. Est-ce que Bouchard quitterait sa position avec l’Armada de Blainville-Boisbriand pour se joindre au personnel d’entraîneurs des Canadiens? Il n’y a que lui pour répondre à cette question. Encore faut-il que l’intérêt soit partagé du côté de Marc Bergevin également, lui qui semble enclin à donner une autre chance à Therrien et èa Lefebvre. À moins que le retour des Nordiques se fasse plus vite qu’anticipé et que Bouchard obtienne un rôle important au sein de l’organisation, qui sait? Des rumeurs disent que la proximité entre l’Armada, Bouchard et Québécor faciliterait l’embauche.

10- Une garde partagée?

Le dernier week-end a encore une fois ravivé la fièvre des Québécois pour un retour des Expos et du baseball majeur à Montréal. Avec plus de 106 000 spectateurs présents le temps de deux parties préparatoires des Blue Jays, Montréal a encore une fois attiré les regards des décideurs de la MLB. Mais si jamais les Expos devaient renaître à Montréal, un important litige risque voir le jour : qui aura la garde légale de Youppi! ? J’estime qu’une garde partagée pourrait être envisageable…

En rafale

– La page Facebook des Nordiques fermée?

– Pas facile pour les anciens récipiendaires du trophée Jack Adams.

– Est-ce que Patrick Roy doit être limogé par l’Avalanche? Certains journalistes estiment que oui. LIEN

– Si l’on se fie à François Gagnon et ses sources, il n’y a aucune indication sérieuse d’un transfert imminent des Canes vers Québec.

– Les Ducks d’Anaheim ont reçu une excellente nouvelle, Simon Després est en mesure de reprendre l’action :

– Finalement, Ryan Johnston a renoncé à l’Université afin de jouer un match avec le CH!

– Steve Yzerman a mis sous contrat son choix de 2e ronde en 2015, Mitchell Stephens :

– Honnêtement, c’est difficile de trouver de la motivation lorsque tu es éliminé :

– Le retour de Patrik Elias s’en vient :

– La condition de Steven Stamkos, qui a été opéré pour un caillot de sang sous l’omoplate aujourd’hui, va lui coûter sa fin de saison et sans doute la durée des séries éliminatoires, mais elle risque aussi de lui coûter beaucoup de dollars le premier juillet prochain, lorsqu’il atteindra l’autonomie.

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